Un commando attaque un centre de transport de fonds avec des armes de guerre

Un commando attaque un centre de transport de fonds avec des armes de guerre

Un commando de malfaiteurs, lourdement armé, a attaqué un centre de transport de fonds à Gémenos (Bouches-du-Rhône), près de Marseille. Il a été mis en fuite par des gendarmes d’Aubagne après une fusillade.


Équipés d’armes de guerre, ils cadenassent la gendarmerie

La fusillade s’est produite dans la zone industrielle des Paluds où est situé le siège de la société de transport de fonds Sazias.

Le commando de truands, composé d’une dizaine d’hommes équipés d’armes de guerre, avait pris la précaution, au préalable, de cadenasser la gendarmerie d’Aubagne ! Ils ont aussi semé des clous et croisillons sur les routes de cette partie du département.

Vers 4 h du matin, les gendarmes se sont rendu compte que leur bâtiment avait été cadenassé. Ils se sont alors immédiatement rendus au centre de transport de fonds Sazias, à Gémenos qui avait déjà été visé dans le passé.

Quelques minutes après leur arrivée sur le site, ils sont tombés sur le groupe d’une dizaine d’hommes, qui ont fait usage de leurs armes. La fusillade n’a pas fait de blessé.

Une attaque menée « technicité et professionnalisme »

Les malfaiteurs se sont enfuis et leurs véhicules, deux voitures et un fourgon, ont été retrouvés incendiés dans les environs d’Aubagne. Selon une source proche de l’enquête, cette spectaculaire attaque a été menée avec « technicité et professionnalisme ».

Le centre-fort de la société Sazias à Gémenos avait déjà été visé dans le passé, notamment en septembre 2007 quand dix millions d’euros avaient été volés lors du braquage des lieux. En janvier 2010, plusieurs millions d’euros avaient été dérobés par un commando d’une dizaine d’hommes, lors d’une spectaculaire attaque à l’explosif d’un fourgon blindé de la société non loin de là.

source : ouest france

après l'histoire du parking, on a droit à ça, il serait grand temps qu'on arrête de faire la guerre en Lybie et autre et qu'ont mettent les militaires dans les rues de Marseille

Marseille : les braqueurs audacieux de Gémenos restent en prison

Trois des sept hommes mis en examen, en août et octobre derniers pour leur participation présumée à l'audacieuse tentative de vol du centre fort Sazias, une entreprise de transports de fonds située à Gémenos, ont vu il y a quelques jours, leur détention provisoire prolongée.

Sébastien Brundu, Christophe Poveda et Nicolas Daoudi qui contestent leur participation à cette opération ont fait appel du maintien en détention ordonné par le juge des libertés et de la détention.

Précautions

Le 9 août 2011, un commando avait été mis en échec par les gendarmes alors que cette douzaine d'hommes s'apprêtaient à dévaliser ce centre de transferts de fonds, déjà "attaqué" en septembre 2007. Afin de disposer de plus temps pour opérer, le commando avait auparavant cadenassé une épaisse chaîne sur les grilles de la brigade de gendarmerie d'Aubagne, la plus proche de la société Sazias.

Et afin de faire échouer toute velléité de poursuite, des kilos de clous et de croisillons métalliques acérés avaient été semés sur la chaussée entre la gendarmerie et le centre fort. Ce luxe de précautions n'avait pas prévu la sortie, cette nuit-là, d'une patrouille du Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie qui, rentrant d'une tournée nocturne, avait découvert la gendarmerie cadenassée.

Un renseignement capital

Les militaires filaient aussitôt au centre fort Sazias, l'un des objectifs sensibles des services de sécurité, cible de spectaculaires attaques. Leur plan ainsi déjoué, les malfaiteurs surpris ouvraient alors le feu en direction des gendarmes qui ripostaient, sans que cet échange de tirs ne provoque de blessés. Six véhicules étaient rapidement retrouvés incendiés, notamment dans la zone industrielle de Gémenos, dont une Renault Mégane appartenant à l'Olympique de Marseille et dérobée quelque temps plus tôt.

Les enquêteurs et le juge d'instruction Philippe Dorcet obtenaient un renseignement capital d'un habitant. Ce témoin disait avoir aperçu des hommes, semblant attendre à côté d'un véhicule et fumant abondamment. Le ramassage des mégots sur le bas-côté de la route conduisait à l'identification de Sébastien Brundu.

"Un motif fourre-tout non caractérisé"

Ce dernier assure depuis son interpellation que le mégot d'une de ses Marlboro a pu se trouver à cet endroit en raison de la proximité du domicile d'un beau-frère et du fait d'un passage fréquent sur cette route. Fin août 2011, plusieurs personnes étaient interpellées à La Ciotat où, dans un box, étaient découverts des armes et des explosifs. C'est là que l'ADN de Christian Poveda avait été retrouvé sur trois objets ayant pu servir à cette tentative de braquage.

À quatre mètres de fonds, sur la plage de la Batterie, les plongeurs remontaient de nombreux croisillons identiques à ceux semés sur le parcours des gendarmes. Après une année de détention provisoire, la défense considérait que le parquet n'était plus en mesure d'invoquer "le trouble exceptionnel à l'ordre public" pour justifier la prolongation de la détention provisoire. "C'est un motif fourre-tout non caractérisé", estime ainsi Me Ludovic Kalifa, défenseur de l'un des trois mis en examen.

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ded a écrit:

après l'histoire du parking, on a droit à ça, il serait grand temps qu'on arrête de faire la guerre en Lybie et autre et qu'ont mettent les militaires dans les rues de Marseille

Tout a fait surtout a aubagne y en aurait certains qui se ferait un plaisir de s'y rendre.