Bagarre de saloon dans une discothèque niçoise

Bagarre de saloon dans une discothèque niçoise

Dimitri, Thomas, Alain (qui préfèrent témoigner à visage couvert) et Pilo : quatre trentenaires indignés par une « agression gratuite » qu'ils entendent dénoncer.

C'est une histoire de cigarette qui a mis le feu aux poudres. Et la soirée en discothèque a dégénéré. Au point que les CRS ont dû intervenir pour sonner la fin des hostilités. Cette « bagarre de saloon » des temps modernes a fait plusieurs blessés, le week-end dernier dans le Vieux-Nice.
Et ceux-ci, très remontés, montent aujourd'hui au front pour ne pas en rester là.
Samedi 13 août, 4 h 30 du matin. Nice, rue Droite.
La nuit s'achève au Subway, un des rares établissements niçois ouverts jusqu'à 5 h. L'embrouille germe autour des platines quand Hervé, l'un des deux DJ's de la soirée, s'allume une clope dans sa cabine. Le staff vient lui demander de l'éteindre ou de sortir. Il refuse.

« Il a un peu envoyé balader cette personne, mais a éteint la cigarette », témoigne Thomas, le second DJ. « C'était la cinquième, affirme de son côté la gérante, Nelly Bosque. On lui a fait la réflexion quatre fois. Là, on lui a dit : "Maintenant, tu sors." »

« Lynché au sol »
Première divergence entre parties adverses : d'un côté les DJ's et leurs amis, de l'autre leSubway et son service d'ordre. Quoi qu'il en soit, le différend apparaît bien futile au regard de la violence qui s'en est suivie. « Le videur, un grand balaise, a empoigné Hervé et l'a plaqué contre le mur », d'après Thomas et Alain, l'une des victimes.« Je suis venu calmer le jeu... et j'ai perdu connaissance sans rien comprendre, s'indigne Dimitri.A mon réveil, je me faisais lyncher à coups de poings et de pieds. Gratuitement ! »
Il peine à s'exprimer, et pour cause : sa mâchoire est fracturée.
Diagnostic ? Trente jours d'incapacité totale de travail. Alain a été hospitalisé lui aussi, blessé à la paupière et l'arcade sourcilière. Et leur amie Jessica a cinq jours d'ITT. Elle dit avoir été frappée par deux videurs et... la patronne en personne - qui nie farouchement. Me Guillaume Carré, l'avocat de Dimitri, évoque « cinq blessés dont deux jeunes filles, tous très choqués ». Plusieurs plaintes ont été déposées.
Des précédents ?

Car les coups ont plu, tout comme verres et bouteilles, dans la boîte de nuit où chacun s'en est mêlé. La faute de cette « baston générale » ? Au videur et à deux comparses à l'attitude particulièrement musclée, accusent les victimes.
« Le videur a dit à propos d'Hervé : "Sors-le et casse-lui la gueule !" », affirme ainsi Alain.
« Faux ! Tout s'est déroulé dans les règles, réplique la patronne du Subway. Je ne sais pas qui a tapé. Mais quelqu'un qui se fait démonter la mâchoire comme ça a dû un peu le chercher. » Dimitri et ses amis, trentenaires avec une bonne situation professionnelle, n'ont pourtant pas vraiment le profil d'« embrouilleurs ».
Surtout, des témoignages ici et là évoquent de précédents incidents au Subway.« Tout le monde le sait,dixit Pilo, un ami des victimes. D'habitude, ça passe à l'as. Là, c'est trop ! »
Nelly Bosque rejette la faute des bagarres en discothèque aux clients éméchés. Mais Me Carré, pour sa part, « espère à présent des suites judiciaires et administratives. On ne lâchera pas l'affaire. »

source : nice matin

De bonnes bagarres à l'ancienne...souvenirs souvenis......

C'est marqué sur les paquets:
FUMER NUIT GRAVEMENT A LA SANTE
.....la preuve

bonjour
meme la taulière à coup de bouteille sur la tronche , yes souvenirs souvenirs , pour une fois que ca fini pas à coup de flingues ou de couteaux et voila , moi je dis qu il faut les décorer de la médaille de la .................frite
alain rozieres