|
| La rixe aurait pu se terminer beaucoup plus mal | |
| | Auteur | Message |
---|
Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: La rixe aurait pu se terminer beaucoup plus mal Ven 3 Juin 2011 - 17:32 | |
| La rixe aurait pu se terminer beaucoup plus mal
Alcool aidant, une rixe a éclaté un soir de mai 2010, à Center Parcs, entre quelques jeunes et un vigile. La justice vient de condamner le plus virulent. Tribunal correctionnel de Blois
Il est près de 22 h 30, ce 21 mai 2010 à Chaumont-sur-Tharonne, quand Johnny demande à la serveuse du bar du Center Parcs, une bouteille d'un litre de jus d'orange. Elle ne peut accéder à sa demande puisqu'elle ne sert « qu'au verre ». Le mineur repart vers ses amis, mais l'employée soupçonne qu'il voulait ce jus de fruit pour le mélanger avec de l'alcool qu'il aurait amené sur place, au mépris du règlement intérieur.
De fait, quelques instants plus tard, une bouteille est discrètement tirée d'un sac à la table en question. La serveuse contacte alors la sécurité, et un agent arrive rapidement. Il demande aux jeunes de lui remettre les deux bouteilles en leur possession, qui seront restituées à la sortie.
Les événements qui ont suivi ont été en partie fixés par les caméras de surveillance. En partie seulement, car la scène se déroule tantôt sur la terrasse, tantôt à l'intérieur de l'établissement, tantôt dans les cuisines. Des cinq jeunes en question, seul Yannick - jeune ouvrier de son état - a été convoqué devant le tribunal correctionnel de Blois, mercredi. La raison ? Une rixe avec l'agent de sécurité. Avec, à la clé, deux jours d'interruption de travail pour ce dernier. « Il s'en prenait verbalement à Johnny - mineur et de petite taille - quand celui-ci voulait récupérer les bouteilles. Je me suis interposé et il m'a attrapé par le col. Nous sommes tombés tous les deux et j'ai donné des coups de poing. Quand je me suis relevé, je les ai suivis dans la cuisine. Johnny avait une plaie sanglante à la tête et le vigile des couteaux dans les mains. J'ai lancé un cendrier vers lui, raconte Yannick. Ça n'aurait pas dû arriver », termine-t-il « Vous n'êtes pas tout à fait d'accord sur l'interprétation des faits, mais vous racontez peu ou prou la même chose », résume le président Xavier Girieu. Pour les intérêts de l'agent de sécurité qui s'est constitué partie civile, M e Rose rappelle que son client « était seul contre cinq. Il a réussi, malgré l'alcoolisation du petit groupe, à négocier la confiscation des bouteilles. Mais plus tard, il a été insulté, puis bousculé. En voyant les couteaux, il a tout de suite voulu les cacher, pour que la situation ne dégénère pas plus. Depuis ces événements, il s'est beaucoup remis en question. Reconnu comme très professionnel, il se demande pourtant aujourd'hui comment intervenir dès que ce genre de situation se présente. Je demande 1.500 € en réparation de son préjudice moral. »
'' Il était le plus virulent '' « Effectivement, cette affaire aurait pu se terminer beaucoup plus mal, relève le ministère public par la voix de M. Filhol. Yannick est poursuivi pour violence en récidive, il était le plus virulent ce soir-là. La loi prévoit une peine plancher et un mandat de dépôt de principe. En l'espèce, ce serait disproportionné, mais le tribunal pourrait exprimer sa fermeté par une peine de trois mois d'emprisonnement. »
« Ce n'est pas parce qu'on a un casier judiciaire qu'on a tous les torts, s'insurge M e Sandrine Audeval pour la défense de Yannick. Il n'était pas le principal protagoniste. Il n'est pas venu à Center Parcs pour donner des coups et se battre, mais simplement pour passer un bon moment avec des amis. » Après un court plaidoyer contre la peine plancher, elle demande au tribunal de ne pas lui infliger de peine de prison ferme et de ramener les demandes de la partie civile à de plus justes proportions, rappelant que son client aussi avait été blessé.
Finalement, Yannick est condamné à trois mois d'emprisonnement et devra verser 500 € à titre du préjudice moral.
source: la nouvelle republique | |
| | | | La rixe aurait pu se terminer beaucoup plus mal | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| Sondage | | Pourquoi faites vous votre métier ? | Par choix | | 31% | [ 67 ] | A défaut de formations ou de diplômes | | 3% | [ 6 ] | A défaut de trouver du travail dans un autre métier | | 15% | [ 32 ] | Par passion ou vocation | | 51% | [ 110 ] |
| Total des votes : 215 |
|
|