Préavis de grève chez SECURITAS numéros 1 de la sécurité privée

Préavis de grève chez SECURITAS numéros 1 de la sécurité privée

Face à l’absence de réponses concrètes et rapides au courrier du 14 mars 2011 de L’UNSA et des autres syndicats de l’établissement SECURITAS Région Est sur les points suivants ;

Augmentation des salaires de 5 %
Remise en place de la prime client, d’un euro vingt par heures travaillée, pour l’agence Institution.
Majoration de 40 % des heures de nuits & week-end.
Mise en place de la subrogation-respect du droit local.
Prime d’assiduité de cent Euro par mois.
13e mois.
Réévaluation de la prime d’ancienneté.
Une prime de dérangement pour l’ensembles des salariés pour tous sollicitations avant les sept jours et non à la tête l’agent.

Faute de réponse de la direction avant le dimanche 3 avril 2011

L’UNSA ainsi que les autres syndicats de l’établissement SECURITAS Région Est appellent l’ensemble des salariés sur l’ensemble des sites clients de la région et des agences à cesser le travail à partir du :

Lundi 4 avril 2011 à compter de 00h00

Le préavis de grève sera reconduit jusqu’à ce que l’ensemble des salariés de l’établissement Région Est obtiennent satisfaction.

source : unsa

La grève commence sur un flop

Strasbourg.- Aucun problème notable au Parlement européen hier, où l’intersyndicale de Securitas espérait perturber le début de la session plénière par une grève de ses agents.

Hier soir, « une quinzaine» des 250 agents de sécurité travaillant au Parlement (surveillance du site et contrôles aux entrées) manquaient à l’appel, selon un syndicaliste CFDT.

« Les agents ont peur à cause de l’appel d’offres»: le contrat liant le site strasbourgeois du Parlement européen à Securitas arrive en effet à échéance, raison pour laquelle l’intersyndicale a choisi de « frapper» pendant cette session, « pour faire pression sur la direction». Aucune négociation sur les salaires (une augmentation de 5% est exigée) ni sur les heures de nuit (actuellement majorées de 10%) n’a été entamée, déplorent les syndicats.

Une manifestation est prévue ce matin devant le Parlement, à partir de 9h, et les agents ont été appelés à une grève tournante.

source : dna

Grève chez Sécuritas

Le Parlement européen est le plus gros client de Securitas en France
Une centaine d'agents de surveillance ont manifesté ce matin devant le Parlement européen à Strasbourg

Les agents de surveillance de l'entreprise Securitas sont en grève.Cela pose quelques problèmes dans des lieux stratégiques, c'est le cas, par exemple du Parlement européen qui est en session cette semaine à Strasbourg.Le personnel gréviste a manifesté ce matin devant l'entrée du Parlement

source : france3

Securitas, en grève au Conseil de l’Europe

Aujourd’hui, à 9h, les agents de Prévention Sécurité de l’entreprise SECURITAS travaillant sur le site du Conseil de l’Europe à Strasbourg se sont mis en grève à l’appel d’une intersyndicale C.G.T., UNSA, FO, C.F.D.T. et C.F.T.C.

Les agents revendiquent des augmentations de salaire et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Ce mouvement a été initié après communication par M. Mathieu, PDG de SECURITAS, le 17 février dernier dans la presse, sur la bonne santé économique de l’entreprise et le déroulement des négociations salariales.

En effet, M. Mathieu s’est félicité d’avoir réalisé « un chiffre d’affaires de 674 millions euros, résultat jamais atteint par l’entreprise, une croissance organique de plus de 6% et un résultat opérationnel de plus 5%. » Dans ce même article, il évoque le rachat par SECURITAS de cinq entreprises depuis 2009 et des projets de rachat pour 2011. En revanche, pas un mot pour les salariés ; en outre, lors des dernières NAO, en guise de préambule, il a déclaré aux représentants du personnel : « compte tenu de la crise et des résultats actuels, de l‘augmentation des charges, aucune autre augmentation que les minima de branche, obligatoires après extension, ne sera discuté. »

Le décalage évident entre le discours servi tantôt à la presse tantôt aux salariés par M. Mathieu est propre à alimenter la colère des salariés et de leurs représentants syndicaux. 70% des salariés SECURITAS sont en effet au minima conventionnel, soit pour la plupart au SMIC et l’ensemble des agents perçoivent, entre autres primes dérisoires, 3,30 euros pour déjeuner. Les plannings de travail sont constamment modifiés et un accord d’entreprise sur le temps de travail largement défavorable aux salariés les prive d’une rémunération en heure supplémentaire.

Les salariés de SECURITAS et plus largement de la profession expriment, au travers de nombreux conflits, leur ras-le-bol de ces conditions de travail et de salaires.

Montreuil, le 5 avril 2011

source : cgt

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Photo du site France 3 Alsace

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