Ils veulent devenir agent de sécurité

Ils veulent devenir agent de sécurité

Douze élèves du baccalauréat prévention sécurité du lycée Jules-Verne de Sartrouville ont visité, hier, les installations techniques du centre commercial Carrefour de Montesson.

C’est l’unique formation dans le département à préparer les jeunes aux métiers de la sécurité et de la sûreté, un secteur en pleine expansion avec la création envisagée de 100000 postes à l’horizon 2015 en France. Douze élèves de seconde du bac prévention sécurité du lycée Jules-Verne de Sartrouville sont donc allés, hier, sur le terrain, compléter leur enseignement théorique.


Avec leur professeur principal, Léopold Tcheche, ces 4 filles et 8 garçons, âgés de 15 à 17 ans, ont choisi le centre commercial Carrefour de Montesson. Une expérience plutôt enrichissante dans une entreprise installée sur 43000 m2 et recevant jusqu’à 30000 visiteurs par jour. En deux heures, ils ont vu les entrailles du magasin : le PC incendie, les locaux renfermant des armoires électriques, groupes électrogènes et détecteurs de secours.

« En première année, ils ont pour obligation d’effectuer un stage de quatre semaines en entreprise. C’est bien qu’ils s’y confrontent le plus tôt possible », explique Léopold Tcheche, tout en surveillant sa troupe. « Ce sont des métiers où l’on peut encore très bien réussir si l’on s’investit à fond. Et la réglementation de plus en plus précise dans les bâtiments oblige à recruter en permanence du personnel qualifié », martèle Jean-Pierre Mendy, responsable sécurité pour l’ensemble du centre.

De fait, le métier est exigeant entre les multiples qualifications techniques obligatoires, comme le service de sécurité incendie et assistance aux personnes (SSIAP), la condition physique, le savoir-être, mais aussi l’absence de casier judiciaire. Au niveau des salaires, c’est le smic au départ, mais les besoins en encadrement peuvent permettre de gagner 2500 € au bout de cinq à dix ans.

« J’ai choisi ce métier, car je voudrais travailler plus tard dans la police », raconte Camille, 17 ans, de Pontoise (Val-d’Oise). Ainsi, à l’issue de leur bac, ces jeunes pourront tenter les métiers de l’administration (police, pompiers ou gendarmerie). Mais, pour l’heure, c’est plutôt le privé qui affiche ses besoins. « Ils peuvent revaloriser ces métiers en assurant la relève » commente Bathily Mamadou, un chef d’équipe qui détaille toutes les installations. « La filière se professionnalise et c’est tant mieux, car nous avons des besoins. Surtout pour des jeunes vivant à proximité », conclut François Girard, directeur du centre commercial.

Le Parisien

Administrateur a écrit:

mais les besoins en encadrement peuvent permettre de gagner 2500 € au bout de cinq à dix ans.

:jereflechi4: :jereflechi4: :jereflechi4:

intrerresant la salaire je pense qu ' il a voulu parlez de la prime a la casse !

2500€ en SSIAP1 j'aime pas trop l'incendie mais a ce tarif la je peux faire un effort [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]