La sécurité veut séduire

La sécurité veut séduire

Pôle emploi a signé un accord régional pour booster l’emploi dans ce secteur. Ces métiers ont bien besoin de redorer leur image.

Le métier souffre d'un turn-over encore trop important.

Braquage des bijoutiers à Lyon, affaire Carrefour avec des vigiles mis en examen pour violences volontaires (voir encadré), bavures, le secteur de la sécurité a besoin de redorer son blason. “L’image est souvent erronée. C’est un secteur d’avenir, mais qui souffre d’un turn-over important."

Patrick Lescure, directeur régional de Pôle emploi, estime que l’accord signé avec des entreprises du domaine - dont Sécuritas, numéro 1 dans l’Hexagone -, peut favoriser la création de plusieurs centaines d’emplois par an. “Cet accord est la poursuite d’une action entamée il y a quatre ans, qui a permis de sélectionner des candidats à ces métiers via la plateforme des vocations”, assure Patrick Lescure.

Quel est le profil recherché par les entreprises de sécurité ? Le diplôme est moins essentiel qu’une habileté, une attitude. “Les vigiles de Carrefour, qui auraient pratiqué des techniques de police, donnent une image fausse de nos métiers”, rappelle Bernard Nosi, directeur du centre de formation de Securitas pour la région Centre-Est. Sur ce site, les agents passent l’examen obligatoire pour exercer le métier d’agent de sécurité.
Un module “Bien réagir face à l’agressivité” est même enseigné aux postulants. “Les métiers de la sécurité sont ouverts aux seniors, aux personnes qui souhaitent une reconversion professionnelle. C’est souvent un gage de stabilité dans nos postes”, assure Stéphanie Le Van Truoc, responsable des ressources humaines chez Sécuritas. Le secteur propose des métiers variés, allant du contrôle de l’accès des aéroports de la région, où 60 % des employés sont des femmes, à la surveillance de sites industriels ou de grands magasins.

Zoom :

Fin d’année 2009, quatre vigiles impliqués dans la mort d’un jeune homme de 25 ans, SDF, qui volait une bière à l’hypermarché Carrefour de Lyon-part Dieu ont été mis en examen et écroués pour "violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec circonstances aggravantes". Un crime passible de 20 ans de prison. Ils ont été remis en liberté en attente de leur procès.

source : metro

hs pour bounty je trouve pas le sujet pour la facturation et l assurance des gardes du corps si tu peux m'aider merci

et oui cherchez l'erreur ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]