Grève chez Prosegur à Saint-Etienne

Grève chez Prosegur à Saint-Etienne

Une partie des 250 agents de sécurité de la société Prosegur à Saint-Etienne sont en grève depuis le lundi 31 mai 2010 au matin, à l'appel de la CGT. Les grévistes protestent contre "le blocage des salaires" depuis 2 ans. Ils réclament également "une revalorisation des heures supplémentaires et de meilleures conditions de travail". Les grévistes se sont rassemblés devant le siège social de Prosegur Sécurité Humaine, allée de l'Electronique. Le mouvement devrait s'étendre à d'autres villes. Le 01/06/2010

En France, le Groupe Prosegur s'organise autour de 4 expertises: la sécurité humaine, le transport de fonds, les systèmes de sécurité électronique et la télésurveillance.

Dans un communiqué, les élus communistes de Saint-Etienne apportent "soutien et solidarité" au mouvement social mené par les salariés de Prosegur. "Les revendications de ces agents de sécurité sont légitimes puisqu'ils ne demandent rien d'autres que l'application de leur convention collective: respect de la grille salariale et rémunération à leur juste valeur des heures supplémentaires effectuées. De plus comment accepter qu'une entreprise qui ambitionne un volume d'affaires de 200 millions d'euros d'ici à 2011 (soit le double de 2007) n'est pas accepter d'augmenter le salaire de leurs employés depuis deux ans. Et que dire de la gestion des ressources humaines qui applique comme politique de management flexibilité et travail fréquent le dimanche", souligne le groupe des élus communistes et républicains de la mairie de Saint-Etienne.

source : zoom42

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Grève à Prosegur

Un mouvement de grève illimitée a débuté lundi chez Prosegur Sécurité Humaine, à Saint-Etienne.


C'est une des divisions de l'entreprise également spécialisée dans le convoyage de fonds et le gardiennage électronique. Le mouvement concerne donc les agents sur sites, en charge de la surveillance et de la sécurité des magasins ou autres. "L'entreprise, classée rouge en matière de stress, ne veut pas ouvrir de vraies négociations salariales, déclare Jean-Luc Gray, délégué syndical et secrétaire général de l'Union locale CGT. Les salaires n'ont pas été augmentés depuis deux ans et les agents ne bénéficient pas de la grille à laquelle ils correspondent." Ils exigent 3 % de hausse salariale et le 13e mois. Arguant de la loi TEPA, ils demandent aussi une majoration de salaire des heures supplémentaires de 25 % et 50 % au lieu des 13, 16 et 25% perçus.

source : forez-info.com

Grève chez Prosegur: un rassemblement devant la préfecture

Une trentaine de salariés de Prosegur se sont rassemblés devant la préfecture de la Loire où une délégation a été reçue, le vendredi 4 juin 2010. En grève depuis le lundi 31 mai, une partie des 250 agents de sécurité de la société Prosegur à Saint-Etienne protestent contre "le blocage des salaires" depuis 2 ans. Ils réclament l'ouverture de négociations avec leur direction notamment pour obtenir "une revalorisation des heures supplémentaires et de meilleures conditions de travail".

Le 04/06/2010

source : zoom42

Prosegur (Saint-Etienne) : la direction ouvre les négociations

Depuis maintenant une semaine, une partie du personnel de la branche d'activités « sécurité humaine » de l'établissement stéphanois Proségur, est en grève.

Ce mouvement, initié par la CGT n'a pas faibli, après avoir manifesté en fin de semaine dernière, devant les grilles de la préfecture de la Loire à Saint-Etienne. Hier, une quarantaine de salariés en grève ont à nouveau défilé, cette fois-ci devant l'Inspection du travail.

Une délégation a été reçue par la direction. En début d'après-midi, après l'intervention des différents représentants de l'administration, la direction de Proségur a finalement décidé de s'asseoir autour de la table des négociations.

source : le progres

Hier, les agents de sécurité ont bloqué des transports de fonds


l'action était surtout symbolique, mais hier matin, dès cinq heures, une trentaine de salariés militants du syndicat CGT, était devant le site Prosegur (de la branche transports de fonds) de La Talaudière. Un seul camion a été retardé car l'entrée a été rapidement libérée par les grévistes.

Il s'agissait pour ces salariés en grève de ne pas relâcher leur action dans le cadre d'un conflit qui s'éternise. C'était hier le 12e jour de grève pour une partie des salariés de la branche d'activités « Sécurité Humaine » du groupe Prosegur à Saint-Etienne (qui emploie 250 personnes).

Les salariés grévistes demandent « le respect des conventions collectives ». Selon le délégué syndical Jean-Luc Gray, les revendications portent sur de multiples aspects parmi lesquels : « le non-respect des coefficients indiciaires, des temps de repos journaliers entre deux vacations, des délais de prévenance pour la prise de congés payés », les « dépassements de durée journalière et hebdomadaire du temps de travail, le paiement des heures supplémentaires, la revalorisation des salaires ».

Une discussion s'était amorcée cette semaine, mais la proposition de la direction de créer un « groupe de travail » pour évoquer les conditions de travail n'a pas été jugée suffisante par le syndicat. L'inspection du travail a demandé, jeudi à la direction de « mandater sans délais un interlocuteur » pour discuter. La direction de la société Prosegur que nous avons contactée hier n'a pas souhaité s'exprimer sur ce conflit.

source : le progres

« On m'a mis un fusil sur la tempe » : quand les vigiles en ont ras le bol

En grève depuis début juin, des agents de sécurité de Prosegur parlent d'un quotidien dont ils ne veulent plus. Rencontre avec Nadjib, aux premières loges d'un braquage en 2006 à La Ricamarie

certains agents de sécurité de la société Prosegur sont en grève depuis douze jours et les nerfs sont à fleur de peau. Vendredi matin, à sept heures, devant l'entrée d'un site Prosegur à La Talaudière, les langues se délient lorsqu'on parle « conditions de travail » puisque c'est le point central du mouvement.

Ainsi Nadjib Ben Hammouda, un père de famille trentenaire n'est pas près d'oublier le vol à main armée commis en 2006 au Géant La Ricamarie : « J'étais agent de sécurité. J'avais trois années d'ancienneté. On s'est fait braquer. Un des braqueurs m'a mis le fusil sur la tempe et m'a fait coucher au sol. J'ai dû rester comme ça sans bouger, l'arme au-dessus de moi. Croyez-moi, c'est dur ! ». Il souligne d'ailleurs qu'un de ses collègues de l'époque est « toujours en arrêt de travail ». Résultat d'un tel acte de violence, plusieurs mois d'arrêt de travail bien sûr, mais surtout, une « boule » au ventre lorsqu'il est en faction au magasin, ou lorsqu'il s'agit d'aller fermer les portes.

Aujourd'hui, il partage son temps entre un site culturel à Saint-Etienne et des magasins d'alimentation où il « flippe » toujours.

Si Nadjib remue ces souvenirs, c'est pour les lier au conflit en cours. « Vous voyez, on parle du manque de considération aujourd'hui. Par exemple, le jour du braquage, une cellule psychologique avait été mise ne place par Casino, mais notre employeur rien . Il aurait fallu qu'on soit au « top » pour calmer et rassurer les personnels, les clients ».

Outre cet acte d'une particulière gravité qu'est un braquage dont on mesure régulièrement les séquelles longtemps après chez les victimes, Nadjib pointe de doigt un quotidien guère emballant : « Notre métier a beaucoup changé. On n'est plus le vigile de base. IL y a tout l'aspect sécurité, mais aussi la prévention incendie, le secourisme. On souhaiterait que ce soit reconnu ; ce n'est pas le cas, à 1 080 euros par mois… On aime notre métier, mais là c'est trop ». Et au-delà de l'aspect rémunération, il aborde un quotidien de l'agent de sécurité peu valorisant.

« Déjà avec l'uniforme, on est la première cible. Lorsqu'on fait des interpellations normales, lorsqu'on fait respecter la sécurité, il y a des suites. On est soumis aux railleries, aux insultes, je ne dis pas tous les jours, mais souvent. On est méprisés. J'ai un collègue dont la voiture a été abîmée et je pourrais donner d'autres exemples. Il y a des jeunes qui nous provoquent par paroles. C'est ça le quotidien. Donc, tout ça contribue à rendre le travail de plus en plus stressant. C'est quelque chose qui n'est pas pris en compte par l'employeur, au contraire rien n'est fait pour arranger un peu notre situation », dit Nadjib.

source : le progres

Le conflit s'étend à Lyon : « Nous crions notre colère et notre désespoir »

Depuis le lundi 3 mai, une partie des salariés du groupe Prosegur est en grève à Saint-Etienne. Une grève qui porte sur les salaires, les conditions de travail, le respect de la réglementation ou encore sur la régularisation des participations aux bénéfices. Malgré plusieurs actions sur la voie publique et des rencontres avec les représentants de l'État ou de l'inspection du travail, les négociations sont au point mort. Après deux semaines d'un conflit qui s'éternise, les grévistes sont plus que jamais mobilisés et veulent aujourd'hui donner une nouvelle dimension à leur mouvement. « Nous dénonçons publiquement nos conditions de travail inadmissibles et nos rémunérations de misère. Nous crions notre colère et notre désespoir devant le refus de nos dirigeants de nous écouter, de respecter la loi et notre convention collective dont ils sont les signataires », explique l'intersyndicale dans un communiqué, rappelant que le cabinet du préfet de la Loire a demandé à la direction de Prosegur d'ouvrir les négociations. Le conflit risque donc bien de s'étendre puisque l'intersyndicale appelle les salariés à venir bloquer les agences Prosegur de Lyon, demain matin mardi, à partir de 5 heures.

source : le progres

Soutien aux salariés de PROSEGUR en grève

Je me suis rendu lundi 14 juin après-midi sur le site stéphanois de Prosegur pour y apporter mon soutien aux salariés en grève depuis maintenant quinze jours.

En tant que membre des missions d’information parlementaire à l’Assemblée Nationale sur les risques psycho-sociaux et sur la pénibilité au travail, j’ai été très attentif aux revendications légitimes exprimées par les grévistes sur leurs conditions de travail et l’exercice de leur métier de la sécurité, parmi les plus difficiles et dangereux qui soient, mais aussi parmi les plus mal rémunérés.

L’attitude de la direction du groupe Prosegur est proprement inacceptable concernant le respect des libertés fondamentales de ses salariés comme celui du droit de grève. Manifestement, ce groupe semble ignorer, en se mettant en situation d’infraction caractérisée, les régles élémentaires du Code du travail dans notre pays, s’agissant du respect des conventions colectives, de la durée maximum de travail quotidien, hebdomadaire, des régles encadrant les amplitudes horaires, les délais de prévenance et les heures supplémentaires des salariés.

La loi qui protègent et garantit les droits élémentaires des salariés ne peut être bafouée impunément par une entreprise aussi puissante soit-elle. Aussi, je demande très solennelement aux dirigeants de Prosegur de bien vouloir -comme l’Inspection du Travail et les services Préfectoraux les enjoignent de le faire- engager une véritable négociation sociale avec les représentants des salariés sur l’ensemble des questions salariales, d’évolution professionnelle et d’organisation du travail soulevées par les grévistes.

source : juanico.fr

Prosegur: vers une sortie de crise

Une réunion, organisée en préfecture de la Loire ce 17 juin 2010, entre représentants de la CGT et direction de Prosegur, aurait permis de trouver des solutions pour mettre fin à un mouvement de grève au sein de la société de sécurité qui avait débuté il y a 18 jours.

Les salariés attendent maintenant un protocole écrit pour reprendre le travail. Le 18/06/2010

source : zoom42

Fin de la grève chez Prosegur

Un accord de fin de conflit a été signé entre la CGT et la direction de Prosegur Sécurité Humaine le 18 juin 2010, après 3 semaines de grève. Le conflit portait sur les salaires et le respect du droit du travail au sein de la société de sécurité, dont le siège social est basé à Saint-Etienne. Le 21/06/2010

source : zoom42

Reprise du travail chez Prosegur

Après vingt jours de conflit, les salariés grévistes de Prosegur Saint-Etienne ont mis fin à leur mouvement.

Un accord de fin de conflit a été signé entre la CGT et la direction. Les agents de sécurité étaient en grève depuis le 31 mai pour des questions de salaires, et de respect du droit du travail.

Dans un communiqué de la CGT destiné à la presse daté du 19 juin, on apprend: « qu’un accord de fin de conflit a été signé avec notre direction. On obtient le paiement de 100% de jours de grève et l’engagement d’aucune sanction. Presque trois semaines de tergiversations de nos dirigeants qui continuent à refuser l’ouverture de négociations sur les salaires et les conditions de travail, ont conduit à l’intervention du cabinet du préfet et des inspecteurs du travail qui se sont engagés dans un processus de clarification de la situation ».

Si la CGT ne parle pas de triomphalisme, elle précise tout de même: « Prosegur ne sera plus jamais une zone de non-droit. Notre combat ne s’arrête pas là. On sort de ce dur conflit, fatigués mais renforcés et fiers d’avoir défendu notre droit et notre dignité! »

source : le progres