Tess, 3 ans, attaquée et défigurée par un molosse

Tess, 3 ans, attaquée et défigurée par un molosse

Le terrible accident a eu lieu à Mauguio, voici deux semaines. Une porte. Non verrouillée. Et derrière : un molosse. Ni attaché, ni muselé. Jeudi 29 avril, à Mauguio, il n'en a pas fallu davantage pour créer l'accident. Ce soir-là, Virginie Ratajczak et Roland Cholet, la mère et le beau-père de Tess, 3 ans, se rendent chez des amis pour un anniversaire. Mais à peine installés en terrasse, la soirée tourne au drame. « D'un seul coup, on a entendu des aboiements. La maîtresse des lieux est rentrée précipitamment… », se souvient Roland Cholet. L'un des quatre enfants présents avait ouvert la mauvaise porte et libéré le chien agressif, de type pit-bull (1), qui s'est attaqué à la petite Tess.

Hospitalisée au service de chirurgie maxillo-facial de l'hôpital Lapeyronie à Montpellier, l'enfant subissait une troisième intervention lundi dernier. « Ils devaient rouvrir les plaies et les nettoyer, pour de plus belles cicatrices qui s'effaceront mieux », explique Roland Cholet.

Si aucun des organes de la fillette n'a été touché, six balafres barrent désormais son visage. « Des marques à vie », ont dit les médecins. Malgré les opérations de chirurgie réparatrice à prévoir d'ici un an.

Aujourd'hui, entre fatigue et colère, le couple a décidé de médiatiser cette tragédie. Pour sensibiliser aux dangers des pit-bulls et autres american-staff. « On n'avait jamais vu ce chien. Pour nous, invités, l'endroit était forcément sécurisé… Or, les propriétaires l'ont pris à la légère ce soir-là. On associe trop souvent les pit-bulls aux banlieues alors que leurs maîtres peuvent être issus de tous milieux. Ces chiens ne sont pas sociabilisés, ce sont des bombes à retardement. C'est de l'inconscience de la part des propriétaires », dénonce le beau-père.

Le couple a déposé plainte auprès de la gendarmerie de Mauguio qui a ouvert une enquête. Il a aussi lancé une procédure judiciaire visant à faire fonctionner l'assurance du chien.

Parallèlement, le parquet de Montpellier a ouvert une autre procédure à l'encontre des propriétaires. En effet, leur chien n'était pas déclaré en mairie ce qui est rendu obligatoire par la loi. Pour cela, ils risquent plusieurs mois de prison avec sursis. Leur chien a été euthanasié quelques jours après le drame, délai nécessaire à la réalisation de tests sanitaires.
« Ça n'arrive pas qu'aux autres », lâche enfin Roland Cholet. Pour lui et la maman de Tess, la loi qui impose la stérilisation et la déclaration des chiens dangereux est « hypocrite ». « Pourquoi ne pas légiférer pour l'euthanasie ? 300 kg de force dans les mâchoires auraient pu éclater le crâne de Tess, on a eu de la chance ».

Et puis, malgré les séquelles, les peurs, Tess ne se laisse pas abattre. « C’est elle qui remonte le moral à tout le monde. »

Mélissa ALCOLEA
(1) La race du chien n'est pas déterminée. Il s'agirait d'un pit-bull ou d'un american-staff. Son carnet de santé n'a pas été retrouvé. Nuance importante, ces deux races ne faisant pas partie de la même catégorie.

source : midi libre

La desinformation des medias faire du sensationnel mais dire des conn..ies:
Staff non LOF = Pitt = 1ere categorie!!!

Le staff LOF est miraculeusement en 2eme

Rien a voir avec la race juste un pedigrée!!!