Viol à HEH : sécurité difficile à assurer

Viol à HEH : sécurité difficile à assurer

Après le viol d'une patiente âgée au pavillon N des urgences de l'hôpital Edouard-Herriot, la question de la sécurité se pose une nouvelle fois dans ce service qui «accueille toute la misère psycho-sociale». A noter qu'au terme de vingt-quatre heures de garde à vue, le SDF interpellé jeudi matin dans la chambre de sa victime a été présenté hier matin au parquet, qui a requis un mandat de dépôt, et mis en examen pour viol.


près le viol d'une patiente âgée au pavillon N des urgences de l'hôpital Edouard-Herriot, la question de la sécurité se pose une nouvelle fois dans ce service qui « accueille toute la misère psycho-sociale », comme le remarque son responsable, le Pr Pierre-Yves Gueugniaud.

« Par définition, un service d'urgences est ouvert sur l'extérieur », souligne le médecin. Mais face aux agressions dont sont régulièrement victimes les personnels, les problèmes de sécurité à « N » sont souvent évoqués. « On a déjà envisagé de mettre des codes, de clôturer les portes de l'intérieur... mais on ne peut pas verrouiller toutes les portes. On ne peut pas avoir à franchir des portes fermées quand on prend en charge un patient en urgence vitale... Il n'y a pas de solution miracle », explique le Pr Geugniaud. Après le drame de jeudi, la direction envisage de verrouiller l'accès entre le secteur N1 (post-urgences) et l'accueil, de fermer « le fond du service d'accueil » et l'accès au service N3 (urgences « tièdes »).

Jeudi, au petit matin, un SDF de 23 ans était entré dans la chambre d'une patiente sénile de 84 ans, hospitalisée dans le secteur N1, situé à gauche de l'accueil. Les effectifs étaient normaux, l'activité « pas délirante », une aide-soignante et un infirmier étaient occupés dans d'autres chambres. « Il est sans doute entré dans d'autres chambres mais n'est certainement pas resté une demi-heure dans celle de la victime avant d'être découvert », précise Pierre-Yves Gueugniaud. « Connu de tous », l'homme « est déjà venu plus d'une soixantaine de fois ces dernières années ». Malgré ses problèmes d'alcool, « il avait la réputation d'être plutôt gentil, pas agressif », précise le médecin. Dans la nuit, il a été vu par des psychiatriques des secteurs N1 et N3 et raccompagné à chaque fois à l'accueil car il n'y avait « pas de raison de l'hospitaliser ». Il ne voulait pas partir à cause de la pluie et du froid, alors l'équipe lui a dit qu'il pouvait dormir sur un brancard. « Aujourd'hui, tout le monde est sous le choc et culpabilise mais si on l'avait mis dehors, il serait peut-être allé dans un autre pavillon...», ajoute le Pr Geugniaud. Une trentaine de SDF errent régulièrement au sein d'HEH. « Qu'est-ce qu'on peut faire ? Appeler la police à chaque fois ? On est désarmés face à cela », conclut le chef de service.

Sylvie Montaron et Christine Mérigot

Le violeur présenté au parquet et mis en examen
Au terme de vingt-quatre heures de garde à vue, le SDF interpellé jeudi matin dans la chambre de sa victime a été présenté hier matin au parquet, qui a requis un mandat de dépôt, et mis en examen pour viol.

Très perturbé, ce jeune homme de 23 ans n'a pas nié les faits, mais il ne semble pas avoir conscience de leur gravité. Au cours de sa garde à vue à la brigade de protection de l'enfance et agressions sexuelles de la Sûreté, il a tenu des propos incohérents sur les circonstances du viol.

Délire ou tentative désespérée de justifier l'injustifiable, il a expliqué les faits par un « besoin d'affection ». Il est entré dans d'autres chambres avant de s'en prendre à cette patiente âgée de 84 ans avec laquelle il prétend avoir conversé, alors qu'elle est quasiment inconsciente. Il a été surpris en compagnie de la victime par un infirmier qui l'a aussitôt interpellé.

Souffrant de problèmes d'alcool, il n'a pas un passé judiciaire très chargé.

Mais il avait déjà été visé par une plainte émanant d'une femme sur laquelle il s'était livré à des gestes déplacés, et entendu par le même service enquêteur.

Il devrait faire prochainement l'objet d'une expertise psychiatrique afin d'évaluer son degré de responsabilité.

source : le progres

Ils pourraient avoir des badges style "telepeages" portes qui se deverouille au passage de personne possedant le badge.Mais quand on voie les budget de la santé qu'on arrette pa s de reduire il y a peu de chance que ça se fasse vite!!!

IL FAUT UN SERVICE DE SECURITE

deja qu'ils ont du mal a bloquer les budget pour soigner les gens correctement avec des moyens mini alors assurer la protection sur le meme budget...dur dur!