Saint-Laurent-du-Pont : la tragédie du 5-7 - 146 morts

Saint-Laurent-du-Pont : la tragédie du 5-7

Une série signée Patrice Morel, Jean-Pierre Vincendet, Philippe Muhet et Didier Fredeveaux - (Montage : Pierre Maillard)


Retour sur un drame survenu en novembre 1970 et qui a marqué la région. Au cours de la nuit de la Toussaint, un dancing prend feu à Saint-Laurent-du-Pont, en Isère. Une tragédie de sinistre mémoire : 146 jeunes, âgés de 14 à 25 ans, ont péri dans le brasier.

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La dernière danse au 5-7

un documentaire de Patrice Morel et Benjamine Jeunehomme

Lundi 1er novembre 2010 à 12h55 sur France 3 Rhône-Alpes

40 ans après la catastrophe du dancing le 5-7 à Saint-Laurent-du-Pont
le 31 octobre 1970 ou 146 garçons et filles disparaissaient dans un incendie,

France 3 commémore cette catastrophe en proposant un documentaire
bouleversant qui donne la parole aux rares rescapés et témoins
du désastre.

Quarante ans après cette catastrophe, Patrice Morel et Benjamine Jeunehomme ont rencontré quelques-uns des rares rescapés. Ils décrivent l’incroyable et horrible scénario : le brasier instantané dont ils ont pu miraculeusement s’extraire.

Autre témoignage bouleversant, celui de cette mère de famille de Chambéry qui a perdu ses deux fils dans l’incendie. Ils étaient partis en car au 5-7, elle était rassurée. Au matin, leurs pantoufles étaient toujours devant la porte. Ils n’étaient pas rentrés.

Témoins également du désastre les pompiers et les journalistes arrivés en pleine nuit sur les lieux du drame.
Pour chacun d’eux cette nuit là constitue le souvenir le plus marquant et le plus cruel de leur vie.
La réalisation du documentaire fait une large place à la musique de cette époque. C’est en effet pour la musique que vivaient en fin de semaine la plupart des jeunes victimes du 5-7.

reportage étudiée en cours de ssiap
comme quoi i en faut peut pour faire un gros drame.

sa faisait 40 ans hier
alors meme avec un jour de retard une grosse pensée pour tout les disparus et leurs familles.

St-Laurent-du-Pont (38) : le mémorial profané

Normalement fixée au centre de ce monument, La longue flamme en bronze a disparu.
L'association des parents des victimes a porté plainte à la gendarmerie ce mardi 2 novembre au matin.

Le 1er Novembre 1970, 146 personnes trouvaient la mort dans l'incendie du "5-7", la discothèque de Saint-Laurent-du-Pont, en Isère. Lors de la cérémonie du souvenir hier, les parents des victimes ont constaté que le mémorial avait été profané : la flamme en bronze du monument a disparu.

Une semaine plus tôt, un proche avait constaté que les pots de fleurs étaient en désordre mais n'avait pas prêté attention au monument. La profanation remonterait donc à plusieurs jours. Les gendarmes s'apprêtent à ouvrir une enquête.

source : france3

Karamelle a écrit:

Un grand merci pour ce post à la mémoire de toutes les victimes et leurs familles,je viens juste de le découvrir.

Un de mes frères est décédé dans ce feu à l'âge de 18 ans,je connais malheureusement ce drâme par-coeur depuis toute petite et ce lieu de mémoire.

Alors une énorme pensée toute spéciale à lui de la part de sa petite soeur et pour toutes les autres victimes de cette follie meurtrière.

Sachez que je contribue modestement à ce que l'on oubli pas ce drame et les victimes en diffusant systématiquement dans toutes les formations SSIAP que je dispense, le reportage "La dernière danse au 5-7".

Emotion garantie chez les stagiaires et prise de conscience par ceux-ci de l'importance de ce drame qui aura au moins eu le "mérite" de faire évoluer la réglementation qui en a découlé.

Disons alors, même si cela ne peut être que dur à lire, que votre frère n'est pas décédé pour rien !

Administrateur a écrit:

Sachez que je contribue modestement à ce que l'on oubli pas ce drame et les victimes en diffusant systématiquement dans toutes les formations SSIAP que je dispense, le reportage "La dernière danse au 5-7".

Emotion garantie chez les stagiaires et prise de conscience par ceux-ci de l'importance de ce drame qui aura au moins eu le "mérite" de faire évoluer la réglementation qui en a découlé.

Disons alors, même si cela ne peut être que dur à lire, que votre frère n'est pas décédé pour rien !

Je le savais que dans certaines formations ce drâme était cité pour démontrer ce que réellement les infractions aux règles de sécurités incendies peuvent apporter comme conséquences mais c'est la première fois que j'en ai la confirmation.

Installations éléctriques hors-normes,matières hyper inflammables causes de l'incendie mais mon frère et ses compagnons d'une nuit sont morts aussi parce que les issus de secours et cette saleté de tourniquet avaient été bloqués consciemment.
Alors oui c'est dur mais en même temps c'est leur rendre un grand hommage de vous arrêtez encore sur leur histoire 41 ans aprés pour que les futurs agents de sécurité incendie comprennent que ce métier n'a absolument rien de dérisoire et est d'une grande importance.Vérifier jour après jour dans les ERP que les voies soint dégagées,que les issues de secours ne soient pas bloquées peut vite ressembler à une routine mais elle est vitale,avec ce film qui je pense les marques pour un moment ils en prennent de suite conscience.

Mon père souhaitait que ce drâme ne soit pas oublié trop vite et serve de leçon pendant longtemps,il aurait été très heureux de savoir que c'est le cas.

Au nom de ma famille et de toutes les autres touchées par cet incendie,encore une fois... Merci Fabrice

A KARAMELLE et à l'administrateur,
Il est impossible d'oublier le 5/7 pour non seulement les familles et les proches des malheureuses victimes, mais pour ceux des classes touchées. J'ai fait toute ma scolarité à Voiron et ma mère était prof; au lycée E. Herriot. J'étais militaire en permission à Roanne quand, le fameux dimanche matin nous avons entendu l'annonce de cette tragédie. Mon père (policier) a foncé au Commissariat pour essayer d'avoir des informations. Mon frère qui a 7 ans de moins que moi et moi, nous nous sentions si proches de nos camarades, ma mère de ses élèves !
Pour voler cette flamme, il faut etre un sacré salo...
Amicalement

Michel j'ai vécu ce drâme par procuration mais j'imagine bien le bouleversement que ça a put être pour toi,ton entourage et toutes les autres personnes en l'ayant vécu directement.

J'ai eu la chance de rencontrer sur un des sites aéroportuaire un ancien ami de mon frère décédé.C'est quand il a entendu mon nom qu'il est venu me voir.Il m'a raconté ce jour et les suivants...beaucoup d'émotions.Avec lui j'ai réalisé qu'il n'y avait pas que les familles proches qui avaient soufferts et que des années aprés la douleur était encore là.

Amicalement également

La flamme du mémorial retrouvée

Normalement fixée au centre de ce monument, La longue flamme en bronze avait disparu.
Ornant le monument en la mémoire des victimes de la catastophe du "5-7", la sculpture en bronze avait disparu.

L'association des parents des victimes l'avait constaté avec une vive émotion lors de la cérémonie du souvenir du 1er novembre dernier, à Saint-Laurent-du-Pont, en Isère. Après un mois et demi d'enquête, la flamme lui a été rendue par les gendarmes la semaine dernière.

C'est un ferrailleur des environs de la Tour-du-Pin qui a alerté les enquêteurs : le 19 octobre, il avait acheté à un inconnu un objet ressemblant fort à la flamme disparue : une sculpture de bronze de 34 kg, vendue 70 euros.

Le nom sur la facture a permis de remonter jusqu'à un jeune homme de 24 ans. En charge de l'enquête, les gendarmes de la brigade de Saint-Laurent-du-Pont n'ont pas eu besoin de l'interpeller : le voleur présumé était déjà derrière les barreaux, incarcéré pour une autre affaire à la maison d'arrêt de Saint-Quentin-Fallavier.

Le 1er Novembre 1970, 146 personnes avaient trouvé la mort dans l'incendie du "5-7", la discothèque de Saint-Laurent-du-Pont, en Isère.

source : france 3

Hommage a tout ces jeunes

Merci au Ferrailleur.

Et que l'autre ordure qui ne respecte rien et qui aime la ferraille reste longtemps derrière les barreaux pour violation de sépulture !!!

Une grosse pensée pour vous tous