le braqueur du Super Sport condamné à cinq ans de prison ferme

le braqueur du Super Sport condamné à cinq ans de prison ferme


« Quelle que soit la décision du tribunal, j'ai décidé de ne pas faire appel. Je mérite cette peine. » ...

C'est ainsi qu'a réagi Mohamed Bzayou, les larmes aux yeux, quand la procureure a réclamé à son encontre six ans de prison, dont une année assortie du sursis avec mise à l'épreuve. C'est que le Lensois n'y est pas allé de main morte, le 30 décembre 2008, et que les victimes ne se sont toujours pas remises du braquage dont elles ont été victimes.


Il est environ 19 h 30. Le gérant du Super Sport de Bruay-La Buissière et son employé s'apprêtent à fermer boutique. Avant qu'ils n'aient le temps de mettre l'alarme en marche, un individu cagoulé et armé d'un fusil à canon scié leur fait face. Il les oblige à se rendre dans le local où se trouve le coffre fort et à lui remettre l'argent : 1 400 E. Avant de s'enfuir, l'agresseur leur intime de se retourner et les asperge de gaz lacrymogène. « Et comme ils se frottaient les yeux et criaient de douleur, vous avez tiré un coup de feu dans le mur », souligne la présidente.

Dix armes en six mois

C'est grâce à cette fameuse bombe lacrymo qu'on pourra toutefois identifier l'auteur du braquage. « Vous y avez laissé votre ADN.

» Il s'agit de Mohamed Bzayou. Les enquêteurs pensent d'abord que le prévenu a repéré les lieux pour connaître les horaires de fermeture, les portes de service... En réalité, le jeune homme de 25 ans a été agent de sécurité pour Super Sport entre les mois de février et avril 2008 et connaît donc très bien les habitudes des employés.

Quand il s'agit de l'interpeller à son domicile, les services de police décident de faire appel au GIPN. « Vous étiez connu pour être passionné par les armes. Vous en avez acheté pas moins de dix en six mois. » Et quand les agents du GIPN débarquent chez lui, ils découvrent un fusil à pompe et un pistolet à côté de son lit. Mohamed Bzayou aurait-il, ce 30 décembre 2008, voulu reproduire une scène de film ? Apparemment pas. « J'avais besoin de cet argent pour acheter des cadeaux. C'était les fêtes. » Ce qui cloche, c'est que le prévenu a expliqué être un indic de la police depuis huit ans et avoir une grande admiration pour les forces de l'ordre. On ne peut pas dire qu'il leur ait fait honneur ce soir-là.

Sa peine : cinq ans de prison ferme. •

source : la voix du nord.fr

encore une fois une triste realite

et oui bien triste réalité, la profession va en prendre une claque, a-t-il fait cela par besoin d'argent ou autre, ça relance la discussion sur les salaires mais être honnête ça doit être pris en compte, il est vrai que quand tu vois défiler de fortes sommes ou des produits tentants ç'est dur dur ...