Ivres d'alcool, ils tombent sur une carte bancaire et le code qui l'accompagne

Ivres d'alcool, ils tombent sur une carte bancaire et le code qui l'accompagne

Griffonner son code bancaire sur un petit papier et le glisser dans son sac à mains, avec sa carte bleue, est d'une imprudence suprême.

Laisser son sac traîner sur son lieu de travail, une boutique du marché Saint-Pierre, en l'occurrence, c'est l'offrir sur un plateau aux mains mal intentionnées.

C'est la mésaventure qu'a connue une Clermontoise, le 4 juin dernier, mais grâce au travail des enquêteurs de la Sûreté départementale, elle va pouvoir retrouver les 340 euros, subtilisés sur son compte.

Les responsables, un trio, étaient cités, jeudi, à la barre du tribunal correctionnel. Abdelwahad a annoncé, par la voix de son avocat, qu'il serait absent : « Il sort d'une hospitalisation ». Le tribunal a donc disjoint le dossier et jugé uniquement ses complices, Billal, 24 ans, et Amine, 30 ans.

Le premier, agent de sécurité, a un casier judiciaire vierge ; le second, plâtrier peintre en formation, porte, en bandoulière, onze condamnations. S'ils n'avaient pas passé la nuit du 3 au 4 juin, à picoler, « jamais » ils n'auraient commis cette bêtise, jurent-ils. C'est Abdelwahad qui aurait volé le sac. « Il est arrivé avec une carte bleue et un code. Il nous a dit : "Ah, vous de faire le travail, maintenant" », raconte Billal.

Ce n'est pas lui qui a effectué les deux retraits d'argent mais Amine. Blouson sur la tête, pour éviter le regard des caméras de surveillance, il est entré dans une agence bancaire de Delille avec ses comparses. Mais une caméra, insérée dans le distributeur, l'a filmé pleine face. Les policiers n'ont eu aucun mal à identifier ce trentenaire bien connu de leurs services.

Nicolas Rigot-Muller, le substitut du procureur, réclame quatre mois de prison ferme à son encontre et deux mois avec sursis à l'encontre de Billal. Leurs avocats, Mes Boyer et Khanifar, plaident les circonstances atténuantes. Du sursis pour Amine qui multiplie les efforts de réinsertion depuis sa sortie de prison en mars 2007. Une amende et la non-inscription au casier pour Billal, agent de sécurité. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet.

source : la montagne

Ils s'en sortent très très bien !! et j'espère que la clémence des juges ne sera pas bafouée par de nouveaux méfaits à la prochaine beuverie.

ben dis donc, il y en a qui on de la chance... mais il est vrai aussi qu'entre le fait de laisser son sac et son code de carte, c'est presque une incitation au vol. Ce qui n'excuse pas le geste de l'ADS, qui terni notre image.....