De la veine pour avoir un job, des veines pour y accèder (CNIL)

La CNIL autorise les dispositifs biométriques reposant sur la reconnaissance du réseau veineux des doigts de la main


27 juillet 2009



La CNIL adopte une autorisation unique concernant les dispositifs biométriques reposant sur la reconnaissance du réseau veineux des doigts de la main dont la finalité est le contrôle de l’accès aux locaux sur les lieux de travail.


Par une délibération en date du 30 avril 2009, la Commission a adopté une autorisation qui permet aux entreprises qui s’y conforment de contrôler l’accès à leurs locaux par un dispositif de reconnaissance du réseau veineux des doigts de la main.

Ce dispositif repose sur la reconnaissance de l’entrelacement des vaisseaux sanguins qui, par rapport à l’empreinte digitale, présente l’avantage d’être «cachés» sous la peau si bien qu’il n’est pas possible, avec les moyens actuels, de capturer et copier cette biométrie à l’insu de la personne.

Par cette délibération, la Commission a ainsi confirmé sa doctrine sur les biométries « sans trace » qui présentent moins de risques que l’empreinte digitale.

L’autorisation unique est d’application stricte et ne concerne pas les traitements :

• mis en œuvre pour le compte de l’Etat,
  
• lorsque les personnes concernées sont des mineurs,
  
• lorsque la finalité ne concerne pas le contrôle d’accès des salariés (par exemple : le contrôle des horaires ou la gestion de l’accès de résidents).
  

Dans ces hypothèses, le responsable du traitement doit déposer à la CNIL une demande d’autorisation spécifique.

Les moyens de fraudes évoluent mais les techniques de sécurité aussi,je n'avais jamais entendu parler de cette méthode,merci thecorse