|
| SALAIRES DERISOIRES, LICENCIEMENTS ABUSIFS, DISCRIMINATION, INSECURITE… | |
| | Auteur | Message |
---|
Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: SALAIRES DERISOIRES, LICENCIEMENTS ABUSIFS, DISCRIMINATION, INSECURITE… Lun 21 Sep 2009 - 13:22 | |
| SALAIRES DERISOIRES, LICENCIEMENTS ABUSIFS, DISCRIMINATION, INSECURITE… : Le cri de détresse des vigiles !
Dakar, Seneweb.com - Ils vivent dans des situations difficiles. Les maux dont souffrent les vigiles ont pour noms : salaires dérisoires, licenciements abusifs, discrimination et insécurité dans l’exercice de leur fonction. Un tour dans la capitale sénégalaise nous a permis de voir les conditions et le vécu quotidien de ces agents chargés d’assurer la sécurité des biens mobiliers ainsi que celle des personnes qui sont liées directement ou indirectement à la sécurité de ces biens. Etant marié père de 3 bouts de bois de Dieu, Saliou se laisse aller à des confidences : «Là où j’habite le loyer est cher par rapport à ce que je perçois à chaque fin de mois. Il faut que je m’occupe de mes enfants. Qu’ils partent à l’école, la scolarité, la nourriture, l’habillement. C’est dur…». Les vigiles rencontrent d’énormes difficultés. L’on peut noter entre autres, les salaires dérisoires qu’ils perçoivent. A cela vient se greffer les licenciements abusifs, le favoritisme et l’insécurité dans l’exercice de leur fonction. Boubacar Badji confie : «Les chefs de sociétés de sécurité signent des contrats de plus de 400.000 Fcfa et ils nous payent 45.000 Fcfa. Ce n’est pas du normal parce que c’est nous qui travaillons et qui courront toutes sorte de risques». D’ailleurs, il ajoute que «non seulement nos salaires sont dérisoires mais on ne nous paye pas à temps. Notre interlocuteur poursuit en soulignant que «chaque jour que Dieu fait j’escorte la responsable pour l’approvisionnement (le retrait de l’argent à la banque). Mais on ne nous donne aucune prime». Pis, renchérit un autre vigile rencontré à Sacré-coeur3 Vdn «si on est malade, la société ne nous prend même pas en charge». Sur ce, les vigiles interpellent les chefs en leur demandant d’améliorer les conditions sociales des agents de sécurité et essayer de les comprendre surtout revoir leurs salaires afin qu’ils puissent assurer et respecter les consignes de sécurités données. En effet, ce qui lie les vigiles et leur société c’est seulement le salaire. Force est de reconnaitre que la même situation se passe dans presque toutes les sociétés de gardiennage. M. Saliou qui ne veut pas donner son nom de famille explique : «Vous allez devoir m’excuser car si je vous donne mon nom, mon chef saura que c’est moi et il va me licencier. C’est comme ça que ça se passe. Dès qu’il y a un petit problème, il vous renvoie. «Franchement ce n’est pas un boulot, c’est difficile mais on peut rien faire. Moi qui vous parle, j’ai demandé à mon chef une augmentation sans succès. Etant marié père de 3 bouts de bois de Dieu, Saliou dit que la sécurité est dure : «Là où j’habite le loyer est cher par rapport à ce que je perçois à chaque fin de mois. Il faut que je m’occupe de mes enfants. Qu’ils partent à l’école, la scolarité, la nourriture, l’habillement. C’est vraiment dur et je n’ai aucun soutien. Il fait savoir que la mère de ses enfants est une femme au foyer. C’est un métier qui embauche actuellement beaucoup de monde. Selon un vigile de la Sagam qui préfère garder l’anonymat, même les étudiants y viennent déposer leur demande. Notre interlocuteur se désole du fait que les sociétés de gardiennage se créent comme de champignons au Sénégal. Toutefois, souligne-t-il «là où je travaille (Sagam) on ne prend que des anciens militaires», se glorifie-t-il. Néanmoins, il révèle que «si dans la société (Sagam), le chef du personnel ne vous aime pas, il vous cause d’énormes problèmes. Il vous envoie, dit-il «dans des endroits très sensibles où il est sûr de vous virer à la moindre erreur». Notons également qu’un vigile c’est un agent de sécurité chargé de la surveillance d’un bien mobilier, immobilier, une société (…). Son principal travail se résume en des missions d’accueil et de contrôle d’accès. Au Sénégal, on les voit surtout dans les ambassades, les agences de Western Union ainsi que dans les entreprises et les maisons.
source : seneweb.com | |
| | | | SALAIRES DERISOIRES, LICENCIEMENTS ABUSIFS, DISCRIMINATION, INSECURITE… | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| Sondage | | Pourquoi faites vous votre métier ? | Par choix | | 31% | [ 67 ] | A défaut de formations ou de diplômes | | 3% | [ 6 ] | A défaut de trouver du travail dans un autre métier | | 15% | [ 32 ] | Par passion ou vocation | | 51% | [ 110 ] |
| Total des votes : 215 |
|
|