Dans le coma après une algarade avec des videurs

Dans le coma après une algarade avec des videurs

Un client de boîte de nuit, sérieusement blessé le week-end dernier dans le Val-de-Marne, est toujours hospitalisé. Une vidéo de son agression semble accuser deux videurs.
Ces derniers avaient nié dans un premier temps toute agression à l'égard de ce client.


Les violences ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à La Queue-en-Brie, dans le Val-de-Marne. La victime : un client de boîte de nuit, roué de coups, et qui est encore aujourd'hui plongé dans le coma. Ses agresseurs seraient, semble-t-il, deux videurs ; ils ont été placés en garde à vue mardi.

Les deux hommes ont fourni, dans un premier temps, une version des faits incriminant un inconnu qui aurait agi à l'extérieur de l'établissement. Ils ont simplement reconnu "être intervenus" pour faire sortir le client de la discothèque : selon eux, il causait des troubles après voir trop bu. Un troisième videur, se présentant comme un ami de la victime, a déclaré aux enquêteurs que le jeune homme, éméché, ne se sentait pas bien. L'employé a dit l'avoir conduit à l'extérieur de l'établissement pour lui faire prendre l'air. Il a affirmé être rentré dans la discothèque pour chercher un verre d'eau pour le jeune homme, qui, à son retour, était roué de coups par au moins un individu qu'il aurait alors mis en fuite.

Soulevé, et jeté à terre

Mais cette version a vite été contredite par les enregistrements de la vidéosurveillance. Les images ont montré que les violences avaient commencé à l'intérieur de la boîte de nuit et s'étaient poursuivies à l'extérieur. En outre, des témoins présents à l'extérieur de l'établissement ont déclaré que la victime avait été soulevée et jetée sur le sol.

Les deux videurs étaient déjà connus de la justice pour des faits similaires : ils avaient été placés sous contrôle judiciaire pour des violences commises sur des clients de la discothèque. Ils doivent être déférés jeudi devant le parquet de Créteil pour "tentative d'homicide". Quant à la victime, les médecins guettent toujours l'évolution de son état de santé.

source : lci.fr