Des molosses attaquent un cycliste

Des molosses attaquent un cycliste

Hier soir, la main de Michel Macias (à droite) était paralysée. Il a été transporté au CHU de Rangueil. Photo DDM, R.B.«Si mes camarades n'avaient pas été là, je crois bien que je serais mort déchiqueté par les trois chiens loups », raconte Michel Macias, 75 ans, à son épouse. Cet ancien artisan coiffeur est un solide gaillard : il ne se plaint pas, il constate tout simplement qu'il a failli se faire tuer dans la campagne tarnaise.

Hier matin, à 10 heures 30, au lieu-dit la Briqueterie d'Avignon, sur le chemin vicinal reliant la commune de Loupiac à Lisle-sur-Tarn, Michel Macias a été violemment attaqué par trois chiens loups. Il roulait avec six autres membres du club cyclotouriste de Lavaur. Souffrant d'importantes morsures aux côtes et au bras, il a été évacué dans un premier temps aux urgences de l'hôpital de Lavaur par les sapeurs pompiers de Rabastens.

Hier soir, sa main droite était toujours paralysée ce qui a nécessité son transfert au centre hospitalier de Rangueil à Toulouse. « Les médecins redoutent qu'un tendon au niveau du coude soit sectionné ».

Comme tous les lundis matins, la bande d'amis était partie de Lavaur pour une randonnée en vélo de 80 kilomètres. « Nous venions de quitter Loupiac et je roulais en tête avec quelques mètres d'avance. J'ai remarqué sur ma gauche une ferme avec le portail de la cour entrebâillé. J'ai vu débouler vers moi trois bergers allemands. Je me suis arrêté et j'ai placé le vélo devant moi car je sentais bien qu'ils ne venaient pas vers moi pour me souhaiter la bienvenue. Mais un des chiens lui a sauté dessus, le mordant profondément, par deux fois, dans le dos, au niveau des côtes. Par réflexe, j'ai mis mon bras au niveau de mon visage. Et un des chiens m'a mordu », se souvient Michel Macias.

« Tout cela s'est déroulé extrêmement rapidement, explique Robert Béringuier, président de Lavaur Cyclotourisme et qui était dans le groupe. Avec l'aide de nos vélos nous avons chassé les chiens loups. Et le propriétaire est arrivé, les a appelés et les a enfermés ». Au club, c'était la consternation hier après-midi. « Michel, c'est le bricoleur. Il répare nos bécanes. Et nos plus belles balades on les lui doit. Il nous fait découvrir sans cesse de nouveaux parcours ». Michel Macias aligne des centaines de kilomètres chaque mois : « C'est la première fois que ce genre d'incident m'arrive ». Pour R. Béringuié, l'agression dont a été victime Michel ne doit pas être minimisée : « Nous voulons rouler tranquille. Les riverains doivent faire attention s'ils ont des animaux dangereux. Imaginons un instant, que ce soit un enfant qui ait eu à faire avec ces molosses ».

source : ladepeche.fr

pourquoi ya t'il pas marqué chiens loup dans le titre ?