Un agent de sécurité accusé d'avoir violé une patiente

Un agent de sécurité accusé d'avoir violé une patiente

Le procès d'un ancien agent de sécurité de 36 ans s'est ouvert lundi devant le Tribunal correctionnel de Lausanne.
En octobre 2007, il aurait violé une patiente de l'hôpital psychiatrique de Cery à Prilly (VD), durant son service.

Ressortissant serbe sans domicile connu, l'homme ne s'est pas présenté à l'audience. En cours d'enquête, il a d'abord nié, puis fortement minimisé les faits, affirmant avoir été «allumé» par la plaignante, et contestant l'avoir violée.

Abus de faiblesse

Le jour des faits, la victime venait d'être admise à l'hôpital. Souffrant de troubles psychiatriques, elle était faible et désorientée, après une journée de jeune et la prise de médicaments auxquels elle n'était pas accoutumée.

Lorsqu'elle a croisé l'agent de sécurité, la patiente cherchait un téléphone pour joindre ses enfants. L'homme l'a poussée à sortir de sa division de soins, l'a accompagnée vers une cabine, puis jusqu'à un distributeur, où il lui a acheté à manger.

Prétextant de lui faire emprunter un raccourci pour la ramener à sa division de soins, il l'a amenée dans une pièce non éclairée. Il l'aurait d'abord renversée sur une table de massage, avant d'abuser d'elle à plusieurs reprises, sans préservatif.

Confidence au personnel

Tout au long des actes sexuels, elle l'aurait supplié d'arrêter. Dès le départ, il l'aurait avertie qu'il était inutile de crier, et que personne ne l'entendrait. Après les abus, il l'a raccompagnée dans sa division de soins. Deux heures plus tard, en pleurs et paniquée, elle s'est confiée au personnel soignant.

Après la plainte de la patiente, l'accusé a lui même déposé une plainte pénale contre elle, l'accusant d'affabuler. Selon l'inspecteur et une aide soignante, entendus à l'audience, la version de la patiente est crédible. Verdict mardi.

Source: SDA/ATS

ben voyons, il a déposé plainte contre elle... de bon matin, c'est le genre d'info qui a tendance à m'énnerver sérieusement.

Un viol avec autant de circonstances aggravantes devant un Tribunal correctionnel ? Ils sont fous ces Suisses ? Cour d'assise d'office c'est la moindre des choses.

A classer dans les cas limites d'agents de sécurité qui déshonorent la profession même si c'est hors de nos frontières car nous ne sommes pas à l'abri d'avoir de tels cas en France.

En même temps, quel crédit peut on accorder aux paroles d'une malade mentale bourrée de médicaments?

Qu'on fasse une analyse ADN, si on retrouve des traces de sperme du bonhomme dans son vagin ou ses poils pubiens - En effet, il est coupable. EDIT: Merde, c'était il y a deux ans... Trop tard maintenant.

Le recit semble credible, et si le collegue l'as vraiment fait (je pense qu'il y as du avoirs des examens), il meriterait un traîtement bien especifique (cal12 la ou je pense sa soigne a tous les coups et pas de rechute).