La dame avait lancé son rottweiler sur son voisin : 3 mois avec sursis

La dame avait lancé son rottweiler sur son voisin : 3 mois avec sursis

C'était le 14 juillet. Pas pour autant la fête de son voisin. Qu'importe, elle lui avait fait sa fête à lui aussi.

On croit savoir que, tard dans la soirée, le voisin, agent de sécurité lorsqu'il n'est pas simple voisin, lui avait reproché d'avoir, avec ses enfants, fait flamber des détritus au pied de l'immeuble.

Mais de quoi se mêlait-il celui-là ? Avec cette audace qu'autorise l'absence d'inhibitions facilitée par l'absorption d'alcool, la dame avait lâché son chien sur ce rabat-joie. Qu'elle avait, au préalable, dûment enseveli sous un déluge d'insultes du meilleur aloi.

« Vas-y, chope-le »
Éperonné par les encouragements de sa maîtresse - « Vas-y Roy, chope-le, bouffe-le ce fils de p... » -, le rottweiler était entré dans le vif du sujet. Facile quand, comme Roy (prononcez « roille »), on se balade sans laisse ni muselière. Ah, il avait bien fait la fête, menu amélioré et tout et tout. Des cris, des insultes, des coups : qu'est-ce qu'elle lui avait mis au voisin, sa maîtresse. Un vrai cours d'instruction civique pour rottweiler.

Évidemment, il y avait eu ce moment où le voisin s'était rebiffé. À coup de bombe lacrymogène. Lui, Roy, ça ne l'avait même pas fait pleurer.

Après, c'était devenu moins amusant. Les policiers étaient arrivés. Sa maîtresse, elle n'avait pas l'air de les aimer non plus. Il n'avait pas compris toutes les insultes : dommage , il aurait bien aimé les resservir. Enfin, ça s'était terminé au poste. Il n'avait pas revu sa maîtresse pendant quelques heures. Mais ça l'avait bien fait marrer d'apprendre que le voisin qui avait appelé la police, il avait été placé lui-même en garde à vue pendant 21 heures. Las, trois fois hélas, ni la dame, ni le rottweiler ne sont à l'audience, mercredi.
Reste le témoignage du voisin partie civile. Qui décrit un contexte délétère. Où, cible privilégiée, il s'est toujours efforcé d'apaiser les choses. Le croiriez-vous ? Harcelé, il a dû, lui et sa famille, déménager. La dame qui n'a pas su museler son tempérament est condamnée à 3 mois avec sursis.

source : la republique du centre

J'aime bien comme l'histoire est compté, mais pour le reste ils auraient du enlever le chien pour le replacer ailleurs, quant a la maîtresse un mois de tole lui aurais calmé les esprits.
Comment voulez vous que les jeunes aillent des reperes si souvent les parents sont pire qu'eux.

Au moins ce coup ci le chien n'as pas ête euthanasié, mais je crains avec une maîtresse comme sa ne soit qu'un chien en sursis.