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| Braquage de la Brink’s dans l’enceinte du casino Palm Beach de Cannes... | |
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Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: Braquage de la Brink’s dans l’enceinte du casino Palm Beach de Cannes... Mar 14 Oct 2008 - 16:53 | |
| Braquage de la Brink’s dans l’enceinte du casino Palm Beach de Cannes...
Suite sans grand rebondissement pour une affaire de braquage de casino. Certes l’histoire n’est pas digne d’être comparée à celles des fameux braqueurs de casinos relatés dans le film Ocean’s Eleven et ses suites, toutefois, cette affaire a eu le mérite de faire la une des actualités de ces dernières semaines. L’affaire remonte en août 2003 lorsque des malfrats ont braqués des convoyeurs de la Brink’s dans l’enceinte du casino Palm Beach de Cannes...
Les deux brigands qui ont fait le coup ont emporté avec eux la somme de 172 000 € (seulement ???). Ce ne sera qu’en 2006 que l’un des accusés, en la personne de Mario Habulin, un ancien soldat croate de 37 ans, fût jugé coupable et a écopé d’une peine de 9 ans pour vol à mains armées.
Par la même occasion, la compagne de ce dernier répondant au nom de Klara Richterova, 31 ans, est aussi jugée coupable de recel en détenant la somme de 21 800 € qui serait le reste des 172 000 € issus du braquage. La justice lui affligera une sentence de trois mois de prison avec sursis.
Mais ces deux personnes n’auront pas été les seules à être inculpées dans cette affaire, car mise à part l’autre complice de Mario Habulin, que ce dernier n’aura jamais dénoncé jusqu’à ce jour, deux autres personnes ont aussi été interpellées. La première était un agent de sécurité du casino, Fabrice Bardaji alors âgé de 30 ans, aurait permis aux deux braqueurs de se réfugier dans les toilettes du casino en attendant l’arrivée des convoyeurs. Pour sa complicité dans l’affaire, il écopa d’une peine de 5 ans.
La dernière personne inculpée dans l’affaire est Mohamed Bennour, cet homme de 35 ans, déjà fiché dans les archives de la police pour coups et blessures mortels avec armes ainsi que de trafic de stupéfiants, est accusé d’avoir comploté et préparé le coup avec les autres accusés. Son rôle dans le braquage aurait été la fourniture de local, de la voiture ainsi que du repérage des lieux servant à mettre en place l’attaque des convoyeurs. Pour ses supposées fonctions dans le braquage, Mohamed Bennour prendra 10 ans de prison dont il a tout de suite commencé à purger à la sortie du verdict.
Ainsi l’affaire a refait surface en étant rejeté en appel dans les cours d’assises du tribunal des Bouches du Rhône. Mais parmi tous ces accusés, seul le cas de Mohamed Bennour aura été jugé, le mettant ainsi seul sur le banc des accusés tandis que ses présumés complices ont été appelés pour comparaitre en tant que témoins. Comme lors du premier jugement, Mohamed Bennour niera les charges qui pèsent sur lui en affirmant qu’il n’avait rien à voir dans cette affaire, que ce soit de près ou de loin.
Soutenu par ses avocats, il espérait être acquitté mais au final, le tribunal confirmera le jugement rendu par la première instance. Et cela même si aucune preuve formelle confirmant sa part de responsabilité dans la fourniture de local et de voiture pour le braquage ne soit apportée, de même aucun élément ne permet à la cour selon ses avocats de confirmer les actes de repérages qu’aurait faits leur client pour préparer le braquage.
Les zones d’ombres autour de cette affaire semblent favoriser les doutes émises par les avocats de Mohamed Bennour. Si aucun élément ne prouve sa culpabilité, sa peine est par contre plus lourde que celle de Mario Habulin qui est l’un des acteurs principaux de l’attaque des convoyeurs et qui, de surcroît a avoué ses actes.
Il est assez difficile de concevoir que la main agissante écope d’une peine de 9 ans alors que le présumé complice, qui n’était pas en action directe lors du braquage, prend 10 ans à moins que ce complice soit considéré comme étant la tête pensante de l’affaire.
D’ailleurs l’antécédent judiciaire de Mohamed Bennour ne plaide pas du tout en sa faveur, car tout ceux qui l’accusent semblent s’acharner contre lui étant donné qu’il est un repris de justice. Et malgré les requêtes de preuves concrètes réclamées par ses avocats, il n’aura pas pu bénéficier d’aucun changement quant au jugement rendu.
Ainsi seule l’arrestation de l’autre complice de Mario Habulin qui aurait commis l’acte avec lui, pourrait élucider cette affaire et donner ainsi les fonctions réelles de Mohamed Bennour dans le braquage et sa mise en place. D’autre part, les arguments avancés par la défense en supposant une rétractation de leur client au dernier moment est assez étrange du fait que quelques part dans ses déclarations, il y a comme une sorte d’aveu non-avoué de leur part alors que l’inculpé nie toute responsabilité dans l’affaire.
Dans tous les cas, les peines infligées ainsi que l’acharnement dont les accusés sont victimes ne semblent pas être proportionnels aux délits proprement dits. En effet, compte tenu du montant de la somme dérobée, qui finalement partagé entre les cinq présumés complices n’aurait donné à chacun que près de 30 000 €, cette affaire aurait dû être un sujet de fait divers banal. Certes l’adage « qui vole un œuf vole un bœuf » est de mise, mais le retentissement de cette affaire semble quand même être démesuré.
La raison pourrait être le fait que ces braqueurs ont eu l’audace de choisir un casino qui appartient à un grand groupe qu’est Partouche. Nul n’est effectivement sans savoir qu’un tel établissement, de cette envergure, dispose d’un système de sécurité des plus sophistiqués. Il était donc téméraire de leur part d’agir de la sorte, surtout pour une si petite somme, même s’ils ont pu bénéficier de l’aide d’un agent de sécurité sur place.
L’autre fait qui pourrait à la fois avoir un rapport avec cette affaire, mais qui pourrait aussi d’un autre côté n’être qu’une pure coïncidence, serait la sortie de l’autorisation accordée à ce casino sur le rajout de 50 autres machines à sous qui est survenue juste à la veille de l’attaque. Et avec les suspicions de faux sur les PV établis par les enquêteurs sur l’affaire, ces faits laissent encore libre cours aux suppositions diverses qui méritent éclaircissement de la part des autorités compétentes.
Source : blog-casino-poker.com | |
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