L'agent du San piquait du matériel dans l'entrepôt

Vêtements de chantier, chaussures de sécurité... Le préjudice s'élève à 8 000 €

Son petit manège est passé inaperçu pendant plusieurs semaines. Mais il s'est arrêté net dans la nuit du 1er au 2 novembre, lorsqu'un équipage de la Bac (brigade anticriminalité) d'Istres, l'a cueilli en flagrant délit de vol. L'individu, qui était éboueur aux services techniques du San Ouest Provence, sortait d'un entrepôt de la Régie intercommunale, les bras chargés de gants de protection de chantier. Les perquisitions menées au domicile de l'agent se sont révélées des plus fructueuses : une pièce entière de matériel d'outillage, vêtements de chantier, chaussures de sécurité, etc. était découverte. Le préjudice total s'élève à environ 8 000 euros.

L'employé du SAN pensait pourtant avoir trouvé la bonne combine. L'homme prenait son service à partir de 5 heures du matin, jusqu'à 13 heures. Il arrivait donc un peu en avance, alors qu'il faisait encore nuit. Grâce à sa carte magnétique d'agent, les portes de l'entrepôt s'ouvraient devant lui. Il ne lui restait plus qu'à désactiver l'alarme et se servir, en passant le matériel dérobé à travers le grillage dans lequel il avait au préalable fait un trou. Il remplissait alors tranquillement son véhicule avant de revenir "pointer" officiellement et d'effectuer sa journée de travail comme si de rien n'était.

Le stratagème a fonctionné tout au long du mois d'octobre. Mais ce dont il ne se doutait pas c'est que sa carte de pointage enregistrait également les heures de désactivation de l'alarme. C'est ainsi que les soupçons du San, constatant que du matériel disparaissait, se sont portés sur lui. L'institution a donc alerté la police qui a alors déployé un dispositif de surveillance, et a pu interpeller l'agent en flagrant délit de vol.

Placé en garde à vue, l'homme, âgé de 46 ans, habitant Sénas, projetait certainement de revendre tout le matériel dérobé sur les différents marchés aux puces de la région. Il sera convoqué devant le tribunal le 12 février prochain.

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Ah bah voyons, comme quoi y a des agents qui ne se gênent pas.

pas de sous de jugeote le type