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 Le Luxembourg et la Belgique refusent d'abolir l'indexation des salaires

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Le Luxembourg et la Belgique refusent d'abolir l'indexation des salaires Empty
MessageSujet: Le Luxembourg et la Belgique refusent d'abolir l'indexation des salaires   Le Luxembourg et la Belgique refusent d'abolir l'indexation des salaires Icon_minitimeLun 7 Fév 2011 - 11:41

Le Luxembourg et la Belgique refusent d'abolir l'indexation des salaires

BRUXELLES - Le Luxembourg et la Belgique, où les salaires sont indexés sur l'inflation, ont rejeté vendredi l'idée d'abolir cette pratique, comme semblent les y inciter les déclarations de Paris et Berlin en faveur d'une meilleure coordination des politiques économiques en Europe.

"Le Premier ministre belge et moi avons clairement rejeté l'idée d'abolir l'indexation des salaires", a commenté le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, à l'issue d'une réunion à Bruxelles des chefs d'Etat et de gouvernement européens.

Il a rappelé que son pays avait certes "l'indexation des salaires la plus automatique", mais aussi "un déficit de 0,7% du PIB, une dette publique très basse de 19%, et l'un des taux de chômage les plus bas de l'Union" européenne.

"Donc je ne vois vraiment pas en quoi abolir l'indexation des salaires augmenterait la compétitivité de mon pays ou de la zone euro", a-t-il insisté.

Le Premier ministre belge, Yves Leterme, a également indiqué n'être "pas contre la convergence économique" en Europe, mais a estimé que "les Etats membres doivent avoir l'espace de mener leurs propres politiques".

"Chaque Etat membre a ses propres accents, ses propres traditions. Nous n'accepterons pas que notre modèle de concertation sociale soit détricoté", a-t-il prévenu.

L'Allemagne et la France ont proposé vendredi à leurs partenaires un "pacte de compétitivité et de convergence" destiné à renforcer la discipline et la coordination au sein de la zone euro pour éviter de nouvelles crises de la dette.

Ce projet n'est pas détaillé pour l'instant, mais il comporterait par exemple des objectifs communs en matière de retraite avec un recul de l'âge de départ si nécessaire, de dette publique avec des plafonds contraignants, ou de politique salariale.

On a constaté ces dernières années que "les coûts des salaires divergent au sein de la zone euro", a notamment souligné la chancelière allemande, Angela Merkel.

"Cela ne veut pas dire qu'on va coordonner les salaires. Mais les coûts salariaux sont un élément qui détermine la compétitivité d'un pays", a-t-elle ajouté.

Si l'indexation automatique des salaires n'est pas clairement nommée, elle semble dans la ligne de mire. D'autant qu'elle est aussi régulièrement critiquée par la Banque centrale européenne (BCE), pour qui de tels mécanismes créent des risques de spirale inflationniste, notamment quand les prix à la consommation augmentent comme c'est à nouveau le cas actuellement.

L'Espagne, où l'indexation des salaires sur l'inflation n'est pas automatique, mais souvent pratiquée dans les faits, s'est montrée plus réceptive aux idées franco-allemandes.

Pour son Premier ministre, José Luis Zapatero, "le débat n'est pas de savoir pourquoi il faut ou non" une indexation, mais porte plutôt sur la nécessité que les entreprises et les syndicats soient "capables de s'adapter aux circonstances" conjoncturelles du moment, en montrant de la "flexibilité".

Néanmoins, pour Jean-Claude Juncker, "si l'on veut juger de la compétitivité, il faut élargir l'examen au-delà de l'indexation".

"Je constate que nous avons une durée du travail qui diverge d'un pays à l'autre", a-t-il notamment souligné, refusant de préciser s'il pensait spécifiquement à la réduction du temps de travail à laquelle la France notamment a procédé.

La Confédération européenne des syndicats (CES) a exprimé sa crainte que l'abolition de l'indexation des salaires ne nuise également à la revalorisation du salaire minimum.

"Il ne s'agit pas ici d'un pacte pour la compétitivité mais bien d'un pacte nuisible pour un niveau de vie en baisse, davantage d'inégalités et davantage de travail précaire", a estimé John Monks, secrétaire général de la CES.

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