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 Les caméras protègent le chantier

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MessageSujet: Les caméras protègent le chantier   Les caméras protègent le chantier Icon_minitimeSam 12 Juin 2010 - 13:24

Les caméras protègent le chantier

Pour éviter les vols, un chantier de la cité multimédia a été hypersécurisé. Ce dispositif devrait être étendu à bien d'autres lieux de travail dans le département.

Des caméras sophistiquées, dont le zoom peut grossir 22 fois une image transmise ensuite sur Internet. PHOTO GUILLAUME BONNAUD

Une charpente entière arrivée un matin, et volée, entre midi et 14 heures par des inconnus qui ont fait croire à une erreur de livraison. 200 parpaings et des sacs de ciment qui disparaissent. Des câbles de grue que l'on coupe et que l'on emporte, comme si de rien n'était.

« Aujourd'hui, il n'y a plus un seul chantier qui ne soit pas victime d'un vol », assure Rémy Gaillard, chargé d'opérations à la Société d'équipement des Pays de l'Adour. Ce fléau coûte cher aux entreprises. Chaque année, on estime que près de un milliard d'euros de matériel est ainsi dérobé en France. Ce qui peut parfois entraîner les professionnels du bâtiment et de travaux publics dans les pires difficultés financières.


24 heures sur 24
Pour essayer d'éliminer ce risque, une expérience unique en son genre dans les Pyrénées-Atlantiques a été lancée en janvier dernier à Pau.

LES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT EXCÉDÉS
« Aucune entreprise n'est épargnée par les vols commis sur les chantiers », confirme Patrick Lacarrère, le secrétaire général de la Fédération du bâtiment et des travaux publics des Pyrénées- Atlantiques.

Une profession qui a signé l'année dernière la convention « Ras le bol » avec Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l'Intérieur.

Les exemples ne manquent pas pour illustrer cette réalité. « Le 27 mai, nous avions prévu d'organiser une journée prévention des accidents du travail sur le Domaine de Sers. Or, le chantier qui devait être utilisé pour cela a été pillé dans la nuit : câbles de grue enlevés, bungalows cambriolés ».

« Au-delà du prix des équipements, il faut aussi tenir compte des pertes qu'engendre l'arrêt d'un chantier, et les pénalités de retard qui peuvent être réclamées aux entreprises », ajoute-t-il.

« Dans certains cas, cela peut même être l'un des éléments qui amènera une société à devoir fermer ses portes. »

Rien d'étonnant, dès lors, de voir la fédération du BTP s'intéresser à ce genre de problème. Et envisager qu'un lot sécurité soit désormais prévu dans les appels d'offres lancés auprès des entreprises.

« Des entreprises spécialisées y répondraient. Ce type de mesure ferait faire des économies à tout le monde ».

La Société d'économie mixte Pau-Pyrénées et la Sepa ont mis en place un système de protection sophistiqué sur un terrain de la Cité multimédia. Des immeubles destinés à accueillir 2 900 mètres carrés de bureaux sont en train d'y être aménagés. Et bien inconscients seraient les voleurs tentés de s'y risquer.

« Afin de protéger le chantier, nous avons signé avec la fédération du bâtiment et les services de police une convention baptisée ''Ras le bol'', qui est en fait la déclinaison d'un accord national », dit Rémy Gaillard.

Elle consiste à installer sur le site tout un système de protection comprenant des détecteurs de mouvement et des caméras vidéos au fort pouvoir grossissant. Ces dernières fonctionnent 24 heures sur 24 et permettent de détecter toute présence anormale.

« Les images sont transmises en temps réel par Internet à une société de télésurveillance dont le PC se trouve à Limoges », explique M. Camborde, gérant de l'entreprise Adour Sécurité, de Serres-Castet, qui a installé ce dispositif.

« Dès qu'un problème est constaté, la nuit par exemple, une alerte se déclenche. En fonction de la situation qu'elle découvre à l'écran, la personne qui est de permanence prévient un agent de sécurité présent à Pau, ou elle appelle directement le commissariat de police. »

Une autre organisation
Le système est d'autant plus efficace qu'il s'accompagne de mesures prises en concertation avec les représentants de l'ordre : installation d'une clôture autour du chantier, lieu de stationnement des véhicules pour éviter les vols à la roulotte, absence de stockage de matériel à proximité des clôtures, etc.

« On s'est également intéressé à l'organisation du travail », ajoute le major Didier Saus, qui est le référent de la Sûreté départementale. « Plutôt que d'étaler les interventions d'un corps de métier sur une longue période, la plomberie par exemple, on les regroupe dans le temps. Ce qui évite de laisser trop longtemps du matériel sur place. »

Quant au personnel qui intervient sur le chantier, il a été invité à être attentif à toute présence suspecte, et à la signaler. Sachant que des assurances lui ont aussi été données sur l'utilisation des vidéos. Aucun chef d'entreprise n'y a accès et elles sont effacées après un délai de quinze jours. Dernière précaution : les différentes sociétés qui interviennent sur les bâtiments en construction se relaient pour fermer le chantier à l'issue de la journée de travail. « Celle qui l'oublie paiera le temps passé par un agent de surveillance s'il est amené à intervenir sur place. »

« On se sent en sécurité »
À Pau, un point sécurité est ainsi fait chaque semaine au pied des immeubles qui sortent de terre. Et le résultat est là : aucun vol n'a été constaté depuis janvier.

La Sepa, qui gère 200 chantiers par an, envisage aujourd'hui d'étendre ces mesures de protection à d'autres sites. En demandant à l'ensemble des entreprises qui y travaille de se partager les frais de fonctionnement du système : 10 000 à 15 000 euros pour un chantier de douze mois.

« Ce prix est huit à dix fois inférieur à celui d'une surveillance assurée par des gardiens », indique Michel Camborde. « De plus, il n'a aucune mesure avec la perte sèche qu'entraîne un vol. Car, en cas de disparition de matériel, les franchises d'assurance sont énormes. »

Les intéressés apprécient. « On se sent en sécurité », confie Mickaël Marié, dont l'entreprise de BTP est située à Lons. « Au moins, quand on s'en va le soir, on ne se demande plus si l'on va nous voler du cuivre ou du métal dans la nuit. »

SOURCE / SUD OUEST

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