| | Les convoyeurs de fonds cibles du « gang des lessiveurs » | |
| | Auteur | Message |
---|
Administrateur FONDATEUR
![Administrateur](https://2img.net/u/3313/73/25/66/avatars/1-5.gif)
![Masculin Masculin](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_gender_male.gif) Age : 52 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24287
![Les convoyeurs de fonds cibles du « gang des lessiveurs » Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Les convoyeurs de fonds cibles du « gang des lessiveurs » Jeu 14 Jan 2010 - 13:13 | |
| Les convoyeurs de fonds cibles du « gang des lessiveurs »
Serge Quemin nie la tentative d'homicide sur un gendarme lors de l'arrestation à Bonnefamille (Isère) / Dauphiné Libéré Assises du Rhône. Une équipe de malfaiteurs attaquait les banques mais aussi les transporteurs de fonds pour s'emparer de valises de billets réputées inviolables. Jusqu'à son arrestation mouvementée dans l'Isère Le gang « des lessiveurs », de « la souris verte », des « mécanos » : les épithètes ne manquent pas pour qualifier « la bande à Lorenzo », alias Laurent Cocogne. Une équipe de malfaiteurs qui, de 2003 à 2006, a multiplié les hold-up dans les agences bancaires et les agressions de convoyeurs de fonds pour un préjudice évalué à plus d'un million six cents mille euros et finalement « tomber » lors d'une ultime attaque manquée à La Verpillière dans l'Isère.
Ce 30 mars 2006, c'est devenu presqu'une routine. Cocogne, Serge Quemin et Hervé Carlier ont dans la ligne de mire un fourgon Securitas chargé d'alimenter la Banque Populaire de La Verpillière mais l'opération tourne au fiasco avec l'arrivée des gendarmes. Au terme d'une course-poursuite avec des échanges de tirs sous la surveillance de l'hélicoptère, les malfaiteurs sont cernés à Villefontaine. Cocogne se tire une balle dans le cœur. Triste épilogue d'une cavale de dix ans. Antérieurement, sa planque à Romans- sur-Isère (Drôme) a parlé. Dans cette ferme occupée avec sa compagne Fatima Ounès, les enquêteurs y trouvent leur bonheur : des valises Axsytrans éventrées, des armes, des véhicules faussement immatriculés, des combinaisons, bref tout un attirail de pièces à conviction qui permettent de reconstituer un puzzle géant et résoudre bien des hold-up. De Chabeuil (Drôme) à la Cote-Saint-André (Isère) en passant par l'Ardèche et le Rhône. Le duo Cocogne-Quemain, présent sur les quinze faits reprochés dans l'ordonnance de renvoi, s'adjoignait au cas par cas la participation plus ou moins active de comparses en la personne des Carlier, père et fils, de Philippe Gascon, David Gelée ou exceptionnellement de Jean-Pierre Borys, plus habituellement dévolu à l'écoulement des billets volés. Une organisation quasi-paramilitaire, des plans élaborés , le minimum de violence nécessaire et la détermination signaient la marque de fabrique de cette bande composée d'individus dont le cursus ne les prédisposait pas à entrer dans le grand banditisme. En réalité, Laurent Cocogne, fils de l'ancien truand lyonnais André Prouteau, avait vite trouvé une faille dans le système de sécurité de la société Axystrans occupant avec ses valises réputées inviolables une place de choix dans le monde des convoyeurs de fonds. C'est d'ailleurs rapidement ces derniers qui sont devenus la cible du gang. Molestés ou pris en otages lors de guet-apens comme à la Coucourde, près de Valence, ils ont fait les frais de ces alchimistes à la petite semaine ayant trouvé le moyen de « lessiver » les billets de banque censés être inutilisables. Aujourd'hui c'est l'heure des comptes et des partages de responsabilités. On ne parlera moins d'euros durant ces quinze jours que d'années de prison.
Michel Girod
Un procès sous tension audiencé sur quinze jours Quinze faits criminels, sept accusés, douze parties civiles et quinze jours d'audience. Le procès qui s'ouvre aujourd'hui avec la lecture d'une ordonnance de renvoi de 120 pages est celui d'une équipe qui, durant trois années, a écumé les agences bancaires et multiplié les attaques contre les convoyeurs de fonds. Des opérations audacieuses de type commando menées sans violence extrême exceptée la dernière à La Verpillière où la confrontation avec les forces de l'ordre a conduit au suicide de Laurent Cocogne. Reconnaissant les braquages, Serge Quemin, son fidèle lieutenant, conteste l'accusation de tentative d'homicide sur un gendarme. Quant à Jean-Pierre Borys, dit le « Russe », mis en cause dans la seule affaire de la « Coucourde », il crie au complot. Mémoires à l'appui.
M. G. source : le progres.fr __________________________________________ « Apprendre, c’est autant perdre des idées qu’on se faisait qu’en acquérir de nouvelles ». (Daniel Hameline).
« L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit ». (Aristote)
« Errare humanum est, perseverare diabolicum »
| |
| ![Aller en bas](https://2img.net/i/empty.gif) | | | Les convoyeurs de fonds cibles du « gang des lessiveurs » | |
|
Sujets similaires | ![+](https://2img.net/i/empty.gif) |
|
| Permission de ce forum: | Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| Sondage | | Pourquoi faites vous votre métier ? | Par choix | | 31% | [ 66 ] | A défaut de formations ou de diplômes | | 3% | [ 6 ] | A défaut de trouver du travail dans un autre métier | | 15% | [ 32 ] | Par passion ou vocation | | 51% | [ 110 ] |
| Total des votes : 214 |
|
|