Un fourgon blindé volé avec 10 millions d'euros retrouvé vide

ARIS (Reuters) - Un fourgon de transport de fonds renfermant plus de dix millions d'euros a disparu jeudi matin à Lyon avant d'être retrouvé vide à la mi-journée, a-t-on appris de source policière.

Le chauffeur du véhicule est recherché par la police, a-t-on précisé de même source.

Le fourgon de la société Loomis, avec trois convoyeurs à bord, avait chargé jeudi matin plus de dix millions d'euros dans une succursale de la Banque de France avant un nouvel arrêt pour un autre chargement.

Quand deux des convoyeurs ont voulu regagner le véhicule, celui-ci avait disparu. Il a été retrouvé vide vers 12h30 près de Vénissieux, dans la banlieue de Lyon.

Le chauffeur, salarié de la société Loomis depuis une dizaine d'années, était toujours recherché jeudi soir.

Les enquêteurs travaillent sur deux hypothèses, a-t-on précisé de même source : l'homme a agi sous la contrainte ou de son propre chef. Il semblerait que cette seconde option soit privilégiée, selon une autre source policière.



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Vol d'un fourgon: des "fautes de procédure de sécurité" selon des syndicats.



Des "fautes de procédure de sécurité" ont pu rendre possible le vol spectaculaire de plus de 10 millions d'euros dans un fourgon blindé jeudi à Lyon, ont estimé vendredi des syndicats de police.

"Il y a une procédure définie pour les convois de fonds", a expliqué à l'AFP Jean-Paul Borrelly, responsable du syndicat Alliance à Lyon.

Dans une équipe de trois convoyeurs comme dans l'attaque de jeudi, "un convoyeur reste dans le véhicule, un autre va chercher les sacs de billets et un troisième assure sa sécurité. On peut donc avoir un moment où un convoyeur est seul dans le véhicule", a-t-il tempéré.

Mais dans cette affaire, "les deux autres seraient allés remplir des formalités administratives" et non pas chercher de l'argent et "dans ce cas, il y a une faute de procédure", a-t-il souligné. "Il y a aussi un plafond d'argent à transporter à l'intérieur de chaque entreprise et avec 11 millions d'euros, le plafond est dépassé", a renchéri un autre syndicaliste de Synergie, qui ne souhaite pas être nommé.

"Soit le chauffeur du fourgon s'est débrouillé pour influencer ses collègues en vue de faire le coup et transporter l'argent en une seule fois, soit les trois avaient l'habitude de ne faire qu'un voyage et il en a profité", a-t-il ajouté. "Est-que le chauffeur du fourgon a insisté auprès de ses collègues pour convoyer en une fois les 11 millions d'euros ou est-ce-que les collègues avaient l'habitude de gagner un tour, je sais pas, c'est une supposition", a-t-il dit.

Le fourgon blindé de la société suédoise Loomis contenant une dizaine de millions d'euros emballés dans "49 sacs" de billets compactés s'est volatilisé jeudi vers 10H00 à Lyon avec son chauffeur, principal suspect, toujours recherché, ce qui en fait l'un des plus importants vols de transport de fonds de ces dernières années. Le fourgon a été retrouvé vide et sans chauffeur, deux heures et demi plus tard près de Vénissieux, dans la banlieue est de Lyon.

Employé chez Loomis depuis "une dizaine d'années", Tony Musulin, 39 ans, était activement recherché par la police.



"Bien sûr que les soupçons portent a priori sur ce chauffeur", a déclaré jeudi devant la presse le procureur de la République de Lyon, Xavier Richaud. M. Richaud, indiquant qu'on "avait coupé le GPS et le téléphone" du camion pendant les quelques heures où l'engin a disparu.

"On a été faire une perquisition chez ce garçon, et on a eu la surprise de découvrir un appartement quasiment inoccupé, presque nettoyé, comme s'il avait préparé sa fuite" en vidant son réfrigérateur et en emportant draps et papiers, a poursuivi le procureur.

Le magistrat a ajouté avoir "un certain nombre d'éléments" indiquant que les comptes bancaires de cet homme, employé chez Loomis depuis une dizaine d'années, "ont été vidés". "Son état civil et sa photo ont été diffusées à toutes les frontières", a-t-il précisé.

Le convoyeur de 39 ans, qui n'avait jamais fait parler de lui, est décrit comme "légèrement taciturne" par un témoin cité par le quotidien régional Le Progrès, dans son édition à paraître vendredi.M. Richaud a "totalement écarté" l'hypothèse d'une prise d'otages ou de menaces faites aux proches du suspect, indiquant que l'homme était "célibataire, sans enfant", et ne voyait plus les membres de sa famille "depuis très longtemps".

"Aujourd'hui, rien ne permet de dire qu'il a eu un complice. Les recherches se poursuivent, notamment dans le quartier où a été vidé le fourgon", a conclu le procureur. Contacté par l'AFP, le groupe Loomis s'est refusé à tout commentaire.

LU ICI : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Paradoxe :

Former votre personnel, il y trouvera le moyen de ses ambitions...qui ne rencontrent pas forcèment les intérêts de l'entreprise et encore moins du client.

Le convoyeur de fonds de Lyon roulait en Ferrari

vendredi 06 NOVEMBRE 2009, 19:22 Faits divers
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La police recherche toujours vendredi le convoyeur soupçonné d'avoir dérobé la veille à Lyon 11 millions d'euros dans le fourgon blindé qu'il conduisait. L'homme s'était fait voler sa Ferrari.
L'histoire devient presque burlesque. Le chauffeur d’un fourgon de transports de fonds suspecté d’avoir volé 11 millions d’euros roulait en Ferrari. Selon des informations d'Europe 1, il s'agit d'une Ferrari F340, achetée en avril et qu'il se serait fait voler un mois plus tard. Il était allé porté plainte au commissariat. Il y a quelques années, c'était une Audi A8 qui lui avait été dérobée. Là aussi, il avait porté plainte.
On a aussi appris jeudi que l'homme avait été entendu dans une affaire de stupéfiants en 1996. Quelques années seulement avant d'être embauché par la société de transports de fonds. L'homme reste toujours introuvable.
Le fourgon de transports de fonds de la société Loomis, avec trois convoyeurs à bord, avait chargé jeudi matin dans une succursale de la Banque de France avant un nouvel arrêt pour un autre chargement dans le 7e arrondissement de Lyon. Quand deux des convoyeurs, sortis du fourgon pour collecter de l'argent, ont voulu regagner le véhicule, celui-ci avait disparu. Le camion s’est volatilisé avec son chauffeur. Il a été retrouvé vide vers 12h30 au bord d'une voie ferrée, à proximité de Vénissieux, dans la banlieue-est.
Les soupçons se portent donc sur le chauffeur, salarié de Loomis depuis une dizaine d'années. Le procureur de la République de Lyon, Xavier Richaud, a indiqué qu'on "avait coupé le GPS et le téléphone" du camion pendant les quelques heures où l'engin a disparu. "On a été faire une perquisition chez ce garçon, et on a eu la surprise de découvrir un appartement quasiment inoccupé, presque nettoyé, comme s'il avait préparé sa fuite" en vidant son réfrigérateur et en emportant draps et papiers, a-t-il expliqué. De plus, ses comptes bancaires auraient "été vidés".
L’"état civil et la photo du chauffeur ont été diffusées à toutes les frontières", a précisé le magistrat. Le convoyeur de 39 ans, qui n'avait jamais fait parler de lui, est décrit comme "légèrement taciturne" par un témoin cité par le quotidien régional Le Progrès. Des collègues du suspect ont décrit un homme "devenu bizarre depuis quelques mois", se plaignant continuellement "d'être mal payé". Il disait en vouloir "aux patrons et aux banquiers".
Le procureur a "totalement écarté" l'hypothèse d'une prise d'otages ou de menaces faites aux proches du suspect, indiquant que l'homme était "célibataire" et ne voyait plus les membres de sa famille "depuis très longtemps". "Aujourd'hui, rien ne permet de dire qu'il a eu un complice. Les recherches se poursuivent, notamment dans le quartier où a été vidé le fourgon. Il faut quand même transporter ces 37 ou 38 sacs (de billets), ce qui doit attirer l'attention", a conclu le procureur.
Pour la CFDT-Transport de fonds, il est tout à fait normal que l'homme se soit enfui s'il a été agressé. Même si l'hypothèse du vol reste la première retenue. Les convoyeurs, qui gagnent environ 1.200 euros nets en début de carrière et 1.500 euros nets avec vingt ans d'ancienneté, évoquent régulièrement "sur le ton de la plaisanterie" les tentations auxquelles ils sont soumis, témoigne un délégué syndical.
Ce vol constitue l'une des plus importantes attaques contre des sociétés de transport de fonds depuis 2000.
(Source AFP)

thecorse a écrit:

"Paradoxe :

Former votre personnel, il y trouvera le moyen de ses ambitions...qui ne rencontrent pas forcèment les intérêts de l'entreprise et encore moins du client."

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Lyon : le convoyeur pourrait avoir quitté la France
le figaro.fr - 07/11/2009

Il aurait soigneusement préparé le vol des 11,6 millions d'euros. Ses collègues décrivent un homme nerveux et amer.

Solitaire, taciturne, inconnu de la justice et visiblement très organisé : ainsi se dévoile, brossé à gros traits après vingt-quatre heures d'enquête, le portrait-robot de Toni Musulin. Convoyeur jusque-là sans histoire, cet homme de 39 ans, originaire d'Europe de l'Est et employé depuis une dizaine d'années par la société de transport de fonds Loomis, est soupçonné d'avoir dérobé, jeudi matin en plein centre de Lyon, 49 «galettes» bourrées de billets de banque pour un montant total de 11,6 millions d'euros. «De nombreux indices nous laissent penser qu'il a mûrement préparé son coup», glisse un policier. De son côté, le procureur de la République, Xavier Richaud, grimace : «Il est malheureusement vraisemblable que sa fuite, prévue dans ses moindres détails, l'a d'ores et déjà conduit vers l'étranger.»

Lorsque deux de ses collègues ont donné l'alerte, jeudi vers 10 heures, les enquêteurs de la PJ lyonnaise ont pourtant commencé par privilégier la thèse d'un braquage dont Toni Musulin, ce matin-là au volant du camion Loomis, aurait pu être la victime. Après avoir retrouvé le fourgon, trois heures après, ils se sont aussi demandé si des tiers n'avaient pas pris sa famille en otage pour le contraindre à détourner sa précieuse cargaison. Enfin, à l'issue de premières vérifications, la police a dû se rendre à l'évidence.

«Rapidement, on a compris que notre homme vivait seul et qu'il avait planifié son départ», résume Xavier Richaud. En perquisitionnant son appartement de Villeurbanne, les policiers ont en effet constaté que ce célibataire l'avait méticuleusement nettoyé, allant jusqu'à retirer les draps de son lit, ramasser l'ensemble des papiers et vider le frigo. En outre, de premières investigations bancaires ont permis d'établir que Toni Musulin a retiré l'ensemble des fonds dont il disposait en toute fin de semaine dernière - allant jusqu'à créer un découvert sur l'un de ses comptes. Outre quelques économies, l'homme était gérant d'une société civile immobilière dotée d'un capital de 230 000 euros. Il était en outre propriétaire d'une Ferrari qu'il a déclaré volée en avril dernier. Certains de ses collègues, interrogés par la police judiciaire, ont décrit Musulin comme un homme qui affichait ces derniers temps une forme de nervosité mêlée d'amertume, déplorant volontiers l'insuffisance de sa rémunération. «Pour autant, il semble avoir conçu son projet dans le plus grand secret car personne ne le soupçonnait de pouvoir monter un coup pareil», relativise un policier. Peu après avoir chargé dans son fourgon les billets collectés auprès de la Banque de France, le suspect a exploité une halte lors de laquelle ses deux collègues sont descendus quelques instants pour redémarrer, le plus naturellement du monde, désormais seul maître à bord. Aussitôt, il aurait désactivé le GPS et le téléphone embarqué du camion afin d'échapper à toute surveillance. Puis, il aurait conduit le véhicule dans une ruelle peu fréquentée avant de le vider de son contenu, à l'abri des regards. « Malheureusement, il semble qu'aucun témoin n'ait été présent au moment où il a transvasé le butin - si bien qu'on ignore même dans quel type de véhicule il a pu le charger », explique le contrôleur général Claude Catto, directeur interrégional de la police judiciaire.

Accusant plusieurs heures de retard sur le fugitif, les enquêteurs ont procédé à la diffusion massive de sa photo et de son patronyme. «Malheureusement, il y a fort à parier qu'il avait préalablement préparé un véhicule, un axe de fuite et un point de chute pour échapper aux recherches», précise Xavier Richaud. Secrétaire zonal du syndicat de police Alliance, Jean-Paul Borelly estime pour sa part que «le coup a très certainement été réalisé sur ordre et avec d'importantes complicités, peut-être à l'initiative d'une entreprise mafieuse».

Quoi qu'il en soit, l'enquête s'annonce dès à présent d'autant plus difficile que les numéros des billets dérobés jeudi matin n'avaient pas préalablement été consignés par la Banque de France. «Un tel archivage représenterait une tâche énorme, glisse un magistrat , qui précise : généralement, pour les gros transferts de fonds, on se contente de relever les numéros de quelques billets glissés au sein d'une liasse piégée.» S'ils se gardent de chercher à écouler leur butin par de trop gros montants, les voleurs pourraient donc échapper quelque temps aux recherches de la police.

Le convoyeur de fonds, star du Net

Le convoyeur de fonds Tony Musulin, principal suspect du vol de 11,6 millions d'euros jeudi à Lyon, toujours recherché par la police, est devenu en quelques jours une star du Net, où les internautes saluent "l'audace" de cette échappée sans précédent.
Sur le site Facebook, plusieurs groupes surfent sur la vague: le groupe "Tony Musulin, il a fui, il a tout compris" revendiquait dimanche matin près de 1.300 membres, tandis qu'un autre salue le fuyard, "plus fort que Tony Montana", le héros du film "Scarface", joué par Al Pacino.

D'autres groupes font dans l'humour décalé: "Tony Musulin, veux-tu être notre ami ?" ou "Hé Tony Musulin, t'as une place dans ton fourgon ?" On y trouve aussi un photomontage, avec la tête du convoyeur de fonds à la place de celle de Leonardo di Caprio sur l'affiche du film "Attrape-moi si tu peux".

Un coup à la Arsène Lupin

Plus pragmatique, le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] profite du "buzz" médiatique pour faire de l'argent: deux T-shirts à l'effigie de Musulin, dont l'un le proclamant "Best driver 2009", se vendent à 18 et 22 euros chacun sur la toile.

"Génial et sans violence, chapeau bas", salue un fan sur un forum de discussion, tandis qu'un autre compare le convoyeur de fonds en fuite à "Arsène Lupin".
"C'est du propre, pas de sang, le coup du siècle", applaudit un internaute, tandis qu'un autre ironise: "je viens de refaire mon CV, je postule à la Brinks".
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source : le figaro

Ca merite une médaille [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] .
Mais bien mal acquis ne profite jamais.................... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est vrai que pour 1500 euros par mois et voir des liasses de billets toute la journée c'est la poule aux oeufs d'or.
Je me mets à sa place le pauvre mais quel professionnalisme chapeau !!!

Je vais sans doute faire du roman mais je ne serais pas étonné, au fil des informations qui s'accumulent, que l'auteur apparent soit un rouage d'une mécanique qui a préparé cette affaire de longue date. Les ressources dont il a disposées bien avant l'affaire cadrent mal avec le salaire dont il semble s'être contenté.

Pour rire un peu, j'ai entendu des journalistes s'étonner de l'absence de draps au domicile, on pourrait penser que quelqu'un lui aura dit qu'après ce coup il serait dans de sales draps, il a anticipé et remis les draps à une laverie.

Pour info, 9 millions ont été retrouvé dans un véhicule stationné dans un box ... à 3 rues de là où le fourgon a été retrouvé.

Un héros ?? non. Il a volé de l'argent, entâché et discrédité toute une profession.
La seule chose que je lui accorde, c'est qu'il n'y a pas eu de violences.

C'est vrai que la profession est salie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Les mystérieux repérages de Toni Musulin

Le convoyeur a ouvertement procédé à des repérages dans le cadre de sa tournée, vingt-quatre heures seulement avant de passer à l'action.

L'ÉPISODE atteste du sang-froid dont Toni Musulin à su faire preuve dans la préparation de son « casse ». Grâce à l'exploitation du système GPS implanté dans le fourgon qu'il a détourné le 5 novembre dernier, les enquêteurs de la PJ lyonnaise ont établi que le convoyeur a ouvertement procédé à des repérages dans le cadre de sa tournée, vingt-quatre heures seulement avant de passer à l'action. Le 4 novembre au matin, en contravention totale avec le règlement de son entreprise, il s'est en effet détourné de l'itinéraire obligatoire pour gagner la rue Montagny. « Là, selon les données conservées chez Loomis, le véhicule a notablement ralenti », relate encore une source proche de l'enquête.

Singulier, ce manège n'a pas manqué d'attirer l'attention des policiers dans la mesure où c'est dans cette même rue Montagny, située à l'abri des regards, que Musulin a, le lendemain, garé le fourgon pour le délester de quelque 11,6 millions d'euros. Plus étonnant encore : le convoyeur a pris le risque de se livrer à ces repérages en présence de ses deux collègues habituels. Selon les premiers éléments de l'enquête, ceux-ci ne se seraient toutefois pas inquiétés de cet étrange détour auprès de leur hiérarchie. « Cela contribue peut-être à expliquer qu'ils aient été mis à pied », souligne une source proche de l'enquête. Quoi qu'il en soit, un responsable de Loomis précise : « Un tel changement d'itinéraire, décidé sans justification valable, constitue assurément un événement anormal. »

Corroborant le résultat des perquisitions opérées au domicile de Musulin, où un ménage intégral venait manifestement d'être fait, ces ultimes préparatifs semblent confirmer qu'il a soigneusement planifié son opération avant de passer à l'acte. En étudiant sa comptabilité bancaire, les enquêteurs ont par ailleurs constaté que l'homme avait récemment soldé la dizaine de comptes dont il était titulaire. À cette occasion, ils ont eu la surprise de réaliser que Musulin, s'il se plaignait volontiers de l'insuffisance de sa rémunération, possédait environ 100 000 euros - sans compter sa Ferrari qui, acquise peu auparavant, avait été déclarée volée en avril dernier.

Manifestement surpris par la trouble personnalité de ce convoyeur qu'ils employaient pourtant depuis dix ans, les responsables de la société Loomis se défendent aujourd'hui de toute négligence dans le choix de leurs salariés. « À quatre reprises depuis qu'il est à notre service, Toni Musulin a fait l'objet d'une enquête préfectorale lors du renouvellement de son agrément - et ce, en plus des investigations classiques menées lors de la délivrance d'une autorisation de port d'armes », confie un haut dirigeant de l'entreprise.

Introuvable depuis le 5 novembre dernier, le convoyeur de Lyon est actuellement recherché par toutes les polices de France et d'Europe. Parallèlement à cette traque, les hommes de la Direction interrégionale de la police judiciaire ont mis la main sur quelque 9 millions d'euros dissimulés dans une Renault Kangoo, dans un parking souterrain. Selon le procureur de Lyon Xavier Richaud, les numéros des billets composant les deux autres millions n'auraient pas été relevés. À l'heure qu'il est, Musulin pourrait donc bien avoir commencé à écouler son butin.

source : le figaro

Toni Musulin s'est rendu à la police à Monaco



SOURCE LCI.fr

Le convoyeur de fonds accusé d'avoir volé 11 millions d'euros à Lyon, s'est rendu lundi à la police à Monaco, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Il était traqué dans toute l'Europe. Toni Musulin, le convoyeur de fonds accusé d'avoir volé 11 millions d'euros à Lyon, s'est rendu lundi à la police à Monaco, a-t-on appris de source proche de l'enquête. "Il s'est rendu tout à l'heure à la police. On ne sait pas quelles raisons l'ont poussé à se rendre", a indiqué cette source, confirmant une information publiée sur le site internet de Nice-Matin.

"Il avait l'air assez bizarre quand il s'est rendu. On ne comprend toujours pas ses motivations. On ne sait même pas s'il a bien compris qu'il se trouvait à Monaco. Il est actuellement interrogé", a indiqué une source proche de l'enquête, sous couvert de l'anonymat. Interpol avait adressé à la demande de la France une "notice bleue" à ses 185 pays membres, les invitant à transmettre des informations sur l'identité et les activités de Toni Musulin.

Ce convoyeur de fonds est accusé d'avoir dérobé 11 millions d'euros le 5 novembre à Lyon, dont 9 millions avaient été retrouvés dans un box, non loin du lieu où avait été abandonné le fourgon vide.







Je suis limite déçu

ouais, trop facile
lol

Silence Radio a écrit:

"Toni Musulin s'est rendu à la police à Monaco



SOURCE LCI.fr

Le convoyeur de fonds accusé d'avoir volé 11 millions d'euros à Lyon, s'est rendu lundi à la police à Monaco, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Il était traqué dans toute l'Europe. Toni Musulin, le convoyeur de fonds accusé d'avoir volé 11 millions d'euros à Lyon, s'est rendu lundi à la police à Monaco, a-t-on appris de source proche de l'enquête. "Il s'est rendu tout à l'heure à la police. On ne sait pas quelles raisons l'ont poussé à se rendre", a indiqué cette source, confirmant une information publiée sur le site internet de Nice-Matin.

"Il avait l'air assez bizarre quand il s'est rendu. On ne comprend toujours pas ses motivations. On ne sait même pas s'il a bien compris qu'il se trouvait à Monaco. Il est actuellement interrogé", a indiqué une source proche de l'enquête, sous couvert de l'anonymat. Interpol avait adressé à la demande de la France une "notice bleue" à ses 185 pays membres, les invitant à transmettre des informations sur l'identité et les activités de Toni Musulin.

Ce convoyeur de fonds est accusé d'avoir dérobé 11 millions d'euros le 5 novembre à Lyon, dont 9 millions avaient été retrouvés dans un box, non loin du lieu où avait été abandonné le fourgon vide.







Je suis limite déçu "

Le fardeau était trop lourd à porter [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] !!!

Le convoyeur aux 11 millions d'euros s'est rendu à la police de Monaco

Toni Musulin, le convoyeur de fonds qui avait volé 11 millions d'euros à Lyon, s'est rendu lundi à la police de Monaco qui a aussitôt décidé de le remettre à la police française.


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"Il s'est rendu tout à l'heure à la police. On ne sait pas quelles raisons l'ont poussé à se rendre, il avait l'air assez bizarre", a indiqué une source proche de l'enquête à Monaco, confirmant une information publiée sur le site internet du quotidien Nice-Matin.

Toni Musulin, 39 ans, s'était volatilisé le 5 novembre avec le chargement du fourgon qu'il conduisait. Il était depuis lors recherché dans toute l'Europe.

"Il avait l'air assez bizarre quand il s'est rendu. On ne comprend toujours pas ses motivations. On ne sait même pas s'il a bien compris qu'il se trouvait à Monaco", a rapporté une source proche de l'enquête, sous couvert d'anonymat.


Le gouvernement monégasque a décidé, sans perdre de temps, de le remettre à la police judiciaire de Nice qui devait le réceptionner en milieu d'après-midi au "Jardin exotique", un établissement situé à la frontière de l'Etat de Monaco et de la France.

La police française devait ensuite lui notifier son mandat d'arrêt et le transférer à Lyon où il fait l'objet d'une mise en examen.

Le directeur de la Sûreté publique monégasque André Mulhberger devait donner un point presse au siège de la Sûreté à 16H30.

Interpol avait adressé, à la demande de la France, une "notice bleue" à ses 185 pays membres les invitant à transmettre des informations sur l'identité et les activités de Toni Musulin.

Les enquêteurs français envisageaient, parmi d'autres pistes, "une fuite dans certains pays de l'Est, compte tenu des origines serbo-croates" du convoyeur.


Interpol, dont le siège est à Lyon, ne semble pas avoir émis à son encontre un mandat d'arrêt en bonne et due forme puisque la police monégasque, faute de cet avis, n'a pas été en mesure de l'arrêter, au moins de façon formelle.

Il a été conduit au "Jardin Exotique" en homme libre, "sans menottes" et uniquement parce qu'il a "accepté d'être entendu par la police française", indique une source judiciaire monégasque.

Toni Musulin, employé depuis dix ans chez Loomis, groupe suédois de transports de fonds, avait disparu le 5 novembre au matin à Lyon au volant de son fourgon blindé alors que ses deux collègues étaient sortis pour une halte dans leur société.

Le fourgon avait été retrouvé vide non loin de là.

Deux jours plus tard, le 7 novembre, une partie importante du butin, neuf millions d'euros en coupures diverses et variées -de 5 à 100 euros-, étaient retrouvés par la police dans plusieurs dizaines de sacs et de cartons dans un box situé à proximité du lieu où avait été retrouvé le fourgon vide.

Pour vol sans violence, Toni Musulin est passible de trois ans de prison.



Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le convoyeur "ne va pas coopérer"

Pendant les quatre heures de son transfert entre Monaco et Lyon, les enquêteurs ont parlé au convoyeur soupçonné d'avoir détournée 11 millions d'euros.


Le convoyeur soupçonné d'avoir détourné 11 millions d'euros.Son interrogatoire est sur le point de commencer à Lyon, mardi matin. Mais lors de son transfert à Lyon, Toni Musulin, le convoyeur de fonds soupçonné d'avoir volé plus de 11 millions d'euros à Lyon, les enquêteurs de la police judiciaire française se sont rendus compte que le suspect allait, selon eux, rester muet. "Nous avons eu quatre heures de trajet pour nous rendre compte de ce que sera son système de défense : il ne va pas coopérer", a assuré mardi une source judiciaire à l'AFP. "C'est un vol simple. Il encourt trois ans de prison maximum", a commenté cette source, évoquant l'hypothèse d'une reddition "planifiée", dans la perspective pour Toni Musulin de profiter ensuite au grand jour de son butin de plus de deux millions. "Il aurait très bien pu rester tranquillement en Italie", où il se trouvait ces derniers jours avant de se rendre à Monaco, a précisé cette source. Mais Musulin aurait décidé de "payer son dû judiciaire, afin de ne pas avoir à vivre traqué ensuite", avec l'idée de récupérer l'argent plus tard, a avancé cette source, précisant que cette théorie d'une reddition "planifiée" n'était cependant pour l'heure "qu'une hypothèse".


La double vie de Toni Musulin, le convoyeur qui s'est rendu - 3min 23s
L'avocat du convoyeur, Me Christophe Cottet-Bretonnier, a lui déclaré avoir vu son client "au début de sa garde à vue, vers 1h du matin. Il m'est apparu soulagé de s'être rendu". Après 11 jours de cavale, le convoyeur s'est lui-même rendu à la police à Monaco lundi après-midi, visiblement fatigué et avec une barbe de dix jours, tout simplement en moto de location, au siège de la Sûreté monégasque. "Il avait l'air assez bizarre quand il s'est rendu. On ne sait même pas s'il a bien compris qu'il se trouvait à Monaco", avait alors raconté une source proche de l'enquête. Pourquoi à Monaco ? "Cela reste un mystère et il n'a pas eu la gentillesse de nous l'expliquer", a affirmé le directeur de la Sûreté. "Il ne savait peut-être pas qu'il était dans un Etat souverain et indépendant de la France." Rapidement remis à des policiers français, il a été transféré dans un premier temps à Nice puis à Lyon mardi. Il a été livré à la France en homme libre, "sans menottes" et uniquement parce qu'il a "accepté d'être entendu par la police française", selon une source judiciaire monégasque.

"Pas de Robin des Bois"

Les premières images du convoyeur depuis son arrestation sélectionné dans Actualité et Actu France Les premières images du convoyeur depuis son arrestation - 01 min 10 s
Le suspect n'était pas en possession des quelques deux millions d'euros qu'il semble avoir conservés après son action. Plus de 9 millions d'euros avaient déjà été découverts dès le 7 novembre dans un véhicule stationné dans un box que Toni Musulin avait loué sous un prête-nom, près de Lyon. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a jugé qu'il s'agissait d'une affaire "qui rappelle qu'il n'y a pas de Robin des Bois dans notre pays". "Le meilleur moyen de gagner sa vie, c'est de travailler, pas de voler, pas de monter des opérations comme ça", a-t-il dit sur Europe 1. S'il est poursuivi pour un vol simple, et si aucun autre chef de mise en examen n'est retenu, il ne risquerait qu'une peine maximale de trois ans de prison.

Si l'homme est devenu une "star" de l'internet, où les internautes se disaient admiratifs de ce vol sans violence et peu chagrinés pour les banques (des T-shirts à son effigie ont été mis en vente et un site tonymusulin.fr qui a été créé pour décrire son action !), il a aussi rapidement déçu ses cyber-fans. "Tu nous as quand même fait rêver !": des milliers d'internautes, partagés entre déception, optimisme et ironie, ont réagi à cette reddition.

Sur Facebook, où les groupes de fans rassemblent plusieurs milliers de personnes, la déception et l'optimisme sont mêlés. "P'tite caisse !! Fallait pas te rendre enfoiré", écrit un membre du groupe de fans "Toni Musulin" qui compte près de 5.500 membres. "Punaise, comment le mythe est retombé ! Il est trop bête de s'être rendu", confirme un autre internaute, qui se dit "trop trop déçu". "Il risque quoi franchement, trois ans minimum avec un bon avocat peut être un an et demi !!! S'il n'est pas con, il a placé l'argent en sécurité", lance Lionel, optimiste : "BRAVO mec je te tire mon chapeau". "Il a planqué le magot, il va faire ses trois ans, et s'ils ne le retrouvent pas il ne pourra plus être inquiété. Il ne pourra que profiter", renchérit un autre. "Heureusement il a eu le temps de me faire un colis :) vive la poste!!", ironise quant à lui un membre du groupe "Tony Musulin, veux-tu être notre ami".

Double vie

Le convoyeur avait pris la fuite après avoir chargé dans son camion l'argent d'une succursale de la Banque de France à Lyon, alors que ses deux collègues avaient fait une halte pour un autre chargement. Le fourgon avait été retrouvé vide dans la même journée dans la banlieue de Lyon. Toni Musulin travaillait depuis dix ans dans la société de transport de fonds suédoise, Loomis. L'enquête de police a montré qu'il menait grand train et possédait notamment une Ferrari.

Cet homme de 39 ans d'origine serbe semble avoir planifié son action, car selon des éléments de l'enquête publiés dans la presse, il avait soldé ses comptes bancaires avant de partir et vidé son logement de tous les documents qui pouvaient fournir des informations sur lui. Il possédait environ 100.000 euros, une somme jugée importante pour un salarié à la rémunération modeste. Les policiers ignorent s'il a agi seul ou avec des complices. Il n'avait jamais, selon sa société, posé le moindre problème dans l'exercice de son métier.

"Ses collègues trinquent"

Interrogé dans Le Parisien mardi, un collègue de Musulin, convoyeur à la Brink's, juge quant "irréaliste" sa reddition. "Il fait un coup exceptionnel, et après, il se rend à la police. C'est n'importe quoi... On a l'impression que c'est un gars qui a plus de muscles que de cervelle". "On le fait passer pour un Robin des Bois", commente-t-il, évoquant le fait que le convoyeur soit devenu une star, notamment sur internet. "Mais, à la sortie, c'est les collègues qui trinquent", précise-t-il, évoquant la mise à pied des coéquipiers de Musulin présents lors de sa disparition.

source : lci

Même s'il ne risque que 3 ans et ensuite sera libre de ses mouvements,je pense qu'il sera observer de près 2 millions d'euros ca fait une belle somme !

Casse du siècle : Toni Musulin repart en fourgon cellulaire

Le convoyeur indélicat, auteur présumé du vol de 11,6 millions d'euros, a été placé en détention hier. A l'issue d'une journée judiciaire marquée par un mutisme total, qui laisse planer des doutes sur ses réelles motivations

Toni Musulin a rédigé une lettre destinée au juge des libertés et de la détention du tribunal de Lyon. Pour lui dire qu'il était fatigué et qu'il souhaitait une audience sans public. Accordé. Hier après-midi, l'audience du JLD s'est donc déroulée à huis clos, dans la sérénité. A 17h30, le juge a décerné un mandat de dépôt, dûment motivé, évoquant notamment les risques de fuite d'un homme qui a passé onze jours en cavale, mettant probablement de côté 2,5 millions. En fin de journée, le convoyeur suspecté d'avoir escamoté 11,6 millions au volant de son fourgon blindé, le 5 novembre dernier, est reparti en fourgon cellulaire, à destination de la prison de Corbas. Il est mis en examen pour « vol ». Et « tentative d'escroquerie » en raison de la curieuse disparition d'une Ferrari achetée 112 000 euros, déclarée volée quelques semaines plus tard alors qu'il passait la frontière serbo-croate avec. « Des faits contestés » selon son avocat, Me Christophe Cottet-Bretonnier. Contestés à la façon d'un mutisme absolu de son client. En début d'après-midi, l'interrogatoire face au juge d'instruction a duré moins d'une heure. « Je n'ai rien à déclarer » a-t-il répété, signant du bout des doigts le procès-verbal. Un progrès après son refus de signer les PV en garde à vue. Dans son cas, la détention préventive peut durer quatre mois au maximum, pour une peine encourue de cinq ans. L'instruction devrait se dérouler en mode accéléré, en vue d'un renvoi au tribunal correctionnel qui soldera l'affaire du casse du siècle de Lyon. Du moins sur le plan judiciaire. Après un tel tohu-bohu, Toni Musulin a basculé dans une vie compliquée. Il s'est mis à fumer. Signe des soucis pour un homme qui disait à ses collègues ne pas supporter l'odeur du tabac. Son silence forcené, alors qu'il s'est volontairement rendu, semble indiquer qu'il a choisi de purger sa situation pénale, en espérant retrouver un petit pactole à sa sortie. Mais il a perdu l'anonymat. De nombreuses questions subsistent sur son parcours. Après avoir raté son bac professionnel, il a travaillé comme agent de sécurité dans une bijouterie réputée de Lyon, puis dans le transport de fonds. Pour le reste il s'est attribué des activités variées. Loueur de voiture de luxe, mercenaire. Vérités, mensonges ? Ce n'est pas indifférent pour comprendre les réelles motivations qui ont inspiré un des plus fameux casses de tirelire.

Richard Schittly

Un autre convoyeur de Lyon suspecté de vol...
Une véritable série noire frappe la société de transport de fonds Loomis. Une autre affaire de vol vient d'éclater cette semaine, dans la plus grande discrétion, dans l'ombre de la retentissante affaire Musulin.

Selon nos informations, un autre convoyeur a été interpellé par la police judiciaire. Il a été mis en examen hier pour « vol » et placé sous contrôle judiciaire, dans le cadre d'une instruction confiée à un juge.

L'homme, âgé de 35 ans, est suspecté d'avoir détourné une somme de plus de 20 000 euros, en argent liquide. Les faits présumés portent sur ces six derniers mois. Selon les investigations policières, l'employé intervenait dans des guichets automatisés d'établissements bancaires, où sont déposées des sommes en liquide par les clients.

Au cours de ses collectes, le convoyeur aurait mis de côté des enveloppes, sans complicité avérée.

A force, les signalements d'erreurs de comptage ont fini par attirer l'attention.

R. S.
source : le progres

Vous croyez que l'affaire Toni Musulin va faire des petits ?

Toni Musulin : après la star du web, la coqueluche de ces dames

En attendant ses explications, le convoyeur soupçonné du vol du fourgon avec 11,6 millions reçoit en prison des demandes en mariage et de flocage de T-shirts, ce qu'il "prend avec beaucoup d'humour".


Toni Musulin, le chauffeur du fourgon blindé dérobé le 5 novembre 2009 à LyonIl était vite devenu une star sur le web, après sa disparition à Lyon avec un fourgon blindé contenant 11,6 millions d'euros. Toni Musulin, le convoyeur de fonds soupçonné d'avoir volé 11,6 millions d'euros à Lyon, dont 2,5 n'ont pas été retrouvés, est désormais une star... auprès des dames. Il reçoit, raconte son nouvel avocat, des demandes en mariage en prison où il a été placé après s'être rendu la semaine dernière.

Il faut dire que ses avocats se chargent de son image ! Ils décrivent un homme "intelligent, sympathique, serein, séduisant, réfléchi, qui ne correspond pas aux portraits qu'on a présentés de lui". "Contrairement à ce qu'on peut penser, Toni Musulin est loin d'être le malfrat qu'on veut nous décrire, c'est un homme intéressant", a affirmé l'avocat pénaliste. Placé à l'isolement, il subirait d'ailleurs "avec sérénité" ses conditions de détention. Musulin reçoit aussi "des demandes de flocage de T-shirts à son effigie, on est dans une situation presque délirante mais il prend ça avec beaucoup d'humour", a-t-il ajouté.

"Il parlera quand il l'entendra"

Interrogé sur le silence de son client au cours de sa garde à vue, le défenseur a par ailleurs assuré que son client est prêt à s'expliquer mais qu'il veut "maîtriser son temps". "Le moment arrivera où il s'expliquera", a assuré l'avocat, "le fait de garder le silence (n'était) pas la marque des voyous mais le respect d'une disposition du code pénal". "A l'issue de sa cavale, il était particulièrement fatigué, la garde à vue l'a éreinté, c'est pour cela qu'il n'a pas souhaité s'exprimer", a ajouté son autre avocat, assurant : "s'il s'est rendu, c'est qu'il souhaitait se défendre". Bref, "il parlera quand il l'entendra"...

Selon lui, il est "trop tôt pour dire" que Musulin pourrait avoir décidé de payer son dû judiciaire avec l'idée de récupérer son butin plus tard. "Il serait tellement confortable de dire que c'est l'appât du gain (qui l'a motivé) et que Toni Musulin est avide d'argent, je crois que la réalité est tout autre", a estimé l'avocat. "Il n'y a pas qu'une explication mais un ensemble d'explications", a-t-il dit, faisant allusion notamment à "son malaise au sein de son entreprise".

Il nie le "vol" des 11,6 millions d'euros

Toni Musulin s'est rendu à la police monégasque la semaine dernière, après 11 jours de cavale. Il observe depuis lors un mutisme complet. Il a été mis en examen le 18 novembre pour "vol et tentative d'escroquerie" et placé en détention provisoire, détention qui devrait durer quatre mois. La majeure partie de son butin -9,1 millions d'euros- a été retrouvée le 7 novembre dans un box à Lyon, deux jours après le vol. Quant à l'autre affaire, celle du vol de sa Ferrari, les avocats affirment que leur client nie les faits de "tentative d'escroquerie" à l'assurance, ainsi d'ailleurs que ceux de "vol" pour les 11,6 millions d'euros.

Toni Musulin aurait éprouvé du "ressentiment" à l'encontre de son employeur, la société de transports de fonds Loomis, et cela pourrait constituer un mobile, selon eux. "Nous allons demander une enquête de personnalité, il faut connaître le parcours de cet homme et tant pis si l'enquête dépasse les quatre mois du mandat de dépôt, advienne ce qu'il adviendra", ont dit les avocats. Si l'enquête n'était pas bouclée dans ce laps de temps, Toni Musulin serait alors remis en liberté sous contrôle judiciaire.

source : lci

l'argent à été retrouver route de vienne dans le 8 eme dans le parking soutterain ce situant sous le 179 (batiment) c'est que j'ai habiter trop fort .

Qu'est-ce qui a été retrouvé ? Les 9 Millions d'€ ou les 2 Millions d'€ manquants ?

les 9 millions [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

le mystère règne encore autour des 2 millions manquants ...

C'est sur qu'une fois riche, c'est à monaco qu'il est allé se rendre.....
On ne mélange pas les torchons et les serviettes.

il va effectuer tranquillement sa peine puis à sa sortie il regagnera son pays natal où le butin qu'il a décidé de conserver l'attend bien au chaud...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Affaire Musulin : le juge renonce à localiser le butin

Après dix semaines d'enquête sur le vol imputé au convoyeur lyonnais, le juge a notifié mercredi la clôture de son instruction.

Toni Musulin est soupçonné d'avoir dérobé 11,6 millions d'euros .

Les magistrats lyonnais, qui avaient promis de mener une instruction rapide, ont tenu parole. Dix semaines tout juste après l'arrestation du convoyeur de fonds Toni Musulin, le juge chargé d'enquêter sur le vol de 11,6 millions d'euros commis le 5 novembre 2009, en plein centre de Lyon, a notifié ce mercredi la clôture de son instruction. Ce faisant, il renonce implicitement à localiser la portion du butin qui n'a pas été retrouvée par la police judiciaire - soit quelque 2, 1 millions d'euros. «Il s'agit pour nous d'une première victoire», salue l'un de ses avocats, Me Hervé Banbanaste.

Peu après le vol, les enquêteurs de la PJ lyonnaise avaient retrouvé dans un box sous-terrain la majeure partie de la somme dérobée - soit 9, 5 millions d'euros. Depuis lors, ils sont convaincus que Musulin a caché le reste du butin dans le top-case de sa moto avant de prendre la fuite vers la Serbie, dont il est originaire, pour la dissimuler en lieu sûr. Toujours selon eux, il aurait choisi de se rendre, conscient de ne risquer qu'un bref emprisonnement, dans l'espoir de pouvoir jouir à l'issue de sa peine du pécule ainsi mis à l'abri.

Bien décidés à contrer ce plan, les enquêteurs ont depuis lors multiplié les investigations pour tenter de retracer le périple accompli par l'ex-convoyeur de la société Loomis entre le 5 et le 16 novembre. Prudent, Musulin semble cependant n'avoir laissé que fort peu de traces de ses passages hors de France. Devant le juge, il s'est borné à indiquer qu'il s'était déplacé en Italie durant cette période. Sans varier, il a par ailleurs nié s'être emparé des 2,1 millions restants avant de quitter Lyon. «Il affirme avoir stocké la totalité de la somme contenu dans le fourgon à l'intérieur du box et ne s'explique pas qu'une partie des billets n'aient pas été retrouvés», explique Me Banbanaste

Prononcé pour une période de quatre mois, le mandat de dépôt visant Toni Musulin ne laissait au juge d'instruction que peu de temps pour mener son enquête. Au terme de vérifications approfondies, il a manifestement estimé qu'il ne disposait pas d'indices suffisants pour poursuivre la recherche du butin à l'étranger. «On voit bien que l'objectif de la justice, dans ce dossier, n'est pas de retrouver la somme dérobée à Loomis mais bien de faire en sorte que Toni Musulin comparaisse détenu», déplore Hervé Banbanaste. La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Lyon examine jeudi une demande de remise en liberté déposée par les deux avocats de l'ex-convoyeur. Par ailleurs, ceux-ci disposent d'un délai de trente jours pour formuler des demandes d'actes complémentaires.

source : le figaro

Affaire Musulin : des doutes sur le butin du convoyeur


Près de quatre mois après le casse du siècle survenu près de Lyon le 5 novembre, des zones d'ombre demeurent sur le montant du butin du convoyeur Toni Musulin d'après ses avocats cités par Le Parisien. "Combien Tony Musulin a-t-il réellement emporté d'argent le 5 novembre en prenant la fuite à bord de son fourgon blindé ? Alors que son procès en correctionnelle est prévu avant l'été, ses avocats jugent que le plus grand flou règne sur cette comptabilité", est-il écrit dans le quotidien.

Musulin demande la liberté "pour pouvoir retourner travailler"
Musulin pris la main dans le sac
Musulin persiste : il n'a pas de butin caché
Toni Musulin : après la star du web, la coqueluche de ces dames


Le journal rappelle que la société Loomis, employeur du convoyeur de fonds, avait indiqué que "le butin s'élevait à 11,605 millions d'euros, soit le contenu transporté par le camion ce matin-là". "Une somme répartie, toujours selon le directeur de la société de transport de fonds, dans 49 sacs. Des comptes, qui selon les avocat de Musulin, ne collent pas avec ceux de la police", selon Le Parisien.
Au lendemain du casse, les enquêteurs avaient retrouvé dans un box de Lyon la majeure partie du butin, soit 9,105 millions d'euros répartis dans 49 sacs, à en croire les procès-verbaux. Dans le même week-end, les restes de deux autres sacs dérobés lors du casse avaient encore été découverts déchirés dans une poubelle, portant à 51 le nombre de sacs, soit deux de plus, indique le journal.

"Une instruction entièrement à charge"

Me Hervé Banbanaste, l'un des avocats du convoyeur, souligne la contradiction entre les calculs de Loomis, qui estime à "15 litres" le volume du butin disparu, et ceux de la Banque de France, qui évalue à "presque 37 litres" le volume des 25.000 billets de 50 euros non retrouvés, sans compter les autres billets.

"Nous avons déjà reçu une série de réponses du juge d'instruction, qui a tout refusé et va sans doute rejeter les autres demandes", a précisé Me Banbanaste, déplorant "une instruction entièrement à charge". L'avocat compte faire appel de ces refus, avant d'éventuels pourvois en cassation. Selon lui, l'enjeu pour le magistrat instructeur est "de tout faire pour que Toni Musulin comparaisse détenu, même si le dossier a été bouclé en dépit du bon sens".

source : lci

Toni Musulin reste derrière les barreaux

Pas de liberté conditionnelle pour Toni Musulin. Le convoyeur-braqueur soupçonné du vol de millions d'euros à Lyon fin 2009, va devoir attendre la tenue de son procès en prison pendant les deux prochains mois.

Le juge d'instruction a rendu son ordonnance renvoyant Toni Musulin devant le tribunal correctionnel pour "vol et tentative d'escroquerie". Il est poursuivi pour "vol" dans le cadre du détournement de son propre fourgon de la Loomis le 5 novembre à Lyon et pour "tentative d'escroquerie" concernant sa Ferrari déclarée volée en mai 2009.

Plusieurs complices ?

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon a par ailleurs "refusé d'examiner l'ensemble des appels" interjetés par les avocats du convoyeur de fonds, pour tenter de retarder la procédure, "car ils n'étaient pas jugés suffisamment sérieux", selon une source judiciaire.

Toni Musulin est soupçonné d'avoir dérobé 11,6 millions d'euros à Lyon le 5 novembre en faussant compagnie à ses collègues au volant de son fourgon blindé. Seuls neuf millions ont été retrouvés. Par ailleurs, sur réquisition du parquet, le juge a ouvert une instruction supplétive pour "recel et complicité de recel" concernant les 2,5 millions manquants. "Musulin a bénéficié de la complicité de quelqu'un, peut-être même de plusieurs personnes, qui ont mis cette somme à l'abri pendant le temps de sa détention. On peut espérer que Musulin n'en profitera pas", selon cette source.

source : lci