Il demande au vigile de piéger des employés pour pouvoir les licencier !

Il demande au vigile de piéger des employés pour pouvoir les licencier !

Marseille, Planète Saturn, licenciement, vol, chantage, mensonge



Voici une histoire qui pourrait arriver à chacun d'entre nous.
Et cela, ça fait peur.

L'histoire pourrait se résumer en quelques mots : menaces, chantage, mensonges.

Que se passe t-il ?

C'est la grève au magasin Planète Saturn de la Valentine à Marseille.

Pourquoi cela ?

Parce que les employés ont eu vent d'une bien triste et révoltante histoire.

Comment cela a t-il commencé ?

Le 16 février, un directeur commercial du magasin a convoqué un des vigiles chargé de la sécurité de l'établissement.

Le directeur le fait chanter.

Comment cela ?

Le directeur commercial menace tout simplement le vigile de rompre le contrat qui unit Planète Saturn et AES Sécurité la société de gardiennage.

Que doit-il faire pour éviter cela ?

L'agent de sécurité doit piéger trois salariés.

C'est à dire ?

Le vigile doit cacher un téléphone portable dans les affaires de chacun des trois employés.

Le directeur commercial aurait ensuite pu les accuser de vol, preuves à l'appui et, les licencier à son aise.

Comment les employés ont été mis au courant ?

Le gardien, s'estimant victime d'un chantage manifeste, a préféré dévoilé à sa direction les faits.

Il a tout relaté, le 19 février, dans une lettre.

Le personnel de Planète Saturn avait pour sa part remarqué les va-et-vient dudit gardien, convoqué à plusieurs reprises dans le bureau du directeur.

Que dit le directeur commercial ?

Bien-sûr, il nie tout, il accuse le gardien d'avoir menti et même volé un téléphone.

Qu'en pensent les syndicats ?

Pour eux, ces faits sont inqualifiables et ils se disent choqués dans la colonnes du journal "La Provence" .

Ils déclarent d'ailleurs être "plus tentés de croire un chef de sécurité qui travaille chez nous depuis des années, qu'un directeur recruté il y a deux mois et demi et qui n'en est pas à son premier tour de force".

Que demandent-ils alors ?

Les délégués syndicaux ont déjà obtenu hier le déplacement du directeur régional par intérim.

Mais ils réclament plusieurs autres choses :

- Le renvoi du directeur commercial,

- Ses excuses publiques et écrites à l'ensemble des salariés,

- Le paiement des jours de grève.

Et sinon ?

La trentaine de salariés en grève continuera son mouvement.

Que dit l'enseigne pour sa défense ?

Face aux rumeurs qui circulent comme quoi ce directeur commercial avait été embauché pour faire le ménage, l'enseigne a affirmé que " de telles pratiques étaient étrangères à Planète Saturn ".


Source : La Provence

hélas cela ce fait .. moi je suis contre si ont me demande je refuse

C'est franchement lamentable

Déjà cela ne fait pas partie de nos missions,ensuite je conseille vivement à tous les agent de dénoncé ce genre de pratique si ils en sont victime.
Vaut mieu perdre un contrat que perdre la société qui nous emploies donc cela doit être dénoncé de suite.

l'agent aurait du faire en sorte d'emmagasiner le maximum de preuve face à cette demande, rendre compte immédiatement à sa direction....

1306 a écrit:

l'agent aurait du faire en sorte d'emmagasiner le maximum de preuve face à cette demande, rendre compte immédiatement à sa direction....

Au contraire,dés la demande de suite en référé,il ne faut pas prendre de risques.

Abracadabrant !! à ce compte la on va embaucher des barbouzes,des nymphomanes ,voir même des tueurs à gages ! :goutelette:

il y a déjà eu une histoire comme ça pour une grande surface, il y a quelques années. Cela avait même fait l'objet de reportages sur ce genre de pratique à la télé.

En tout cas, c'est encore l'Agent qui va avoir des ennuis.

mais ou est le téléphone?????

au dernière nouvelle le téléphone aurait été retrouvé

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info ou intox

mort de rire

et c'est l'agent qui trinque? j'espère que non

Administrateur a écrit:

Le 16 février, un directeur commercial du magasin a convoqué un des vigiles chargé de la sécurité de l'établissement.

Le directeur le fait chanter.

Comment cela ?

Le directeur commercial menace tout simplement le vigile de rompre le contrat qui unit Planète Saturn et AES Sécurité la société de gardiennage.

Que doit-il faire pour éviter cela ?

L'agent de sécurité doit piéger trois salariés.


Comment les employés ont été mis au courant ?

Le gardien, s'estimant victime d'un chantage manifeste, a préféré dévoilé à sa direction les faits.

Il a tout relaté, le 19 février, dans une lettre.


Que dit le directeur commercial ?

Bien-sûr, il nie tout, il accuse le gardien d'avoir menti et même volé un téléphone.

ben si cela ne se débloque pas, c'est sa parole contre l'autre....

Suite du mouvement de grève chez Planète Saturn


Les salariés du magasin Planète Saturn La Valentine ont poursuivi leur grève aujourd'hui. Ils avaient rencontré la direction du magasin comme prévu ce matin, mais celle-ci souhaitant conserver son directeur commercial à son poste, le personnel a reconduit le mouvement.
Rappelons que le dit directeur commercial aurait demandé à un gardien, le 16 février dernier, de piéger trois salariés en plaçant un téléphone portable dans leurs affaires. La direction du magasin a déclaré que de telles pratiques allaient à l'encontre de sa philosophie et qu'elle "mettrait tout en oeuvre pour éclaircir cette histoire", tandis que la société de sécurité dément les faits.

Source : La Provence du 26/02/09

A suivre ...

Si l'affaire se révèle véridique, le patron de magasin s'est mis dans de beaux draps à cause de sa malhonnêteté.

Je trouve cela lamentale, une telle demande ne m'est jamais arrivé mais" dans le cas ou", je rendrai compte immédiatement à ma direction.
Pour moi, il est hors de question de piéger un employé même si celui ci ne me plait pas.
J'espère que l'agent ne sera pas embété car sans preuve, c'est délicat de se défendre.

La loi de 83 est très clair là-dessus, article 4 :

"Il est interdit aux personnes exerçant une activité mentionnée à l'article 1er ainsi qu'à leurs agents de s'immiscer, à quelque moment et sous quelque forme que ce soit, dans le déroulement d'un conflit du travail * ou d'événements s'y rapportant. Il leur est également interdit de se livrer à une surveillance relative aux opinions politiques, philosophiques ou religieuse ou aux appartenances syndicales des personnes. "

Voir l'article 14 pour les peines très sèvères (6°)

* Il est évident que tout ce qui mène à une sanction, ou un débat, une confrontation, relative à l'application des législations et réglementation du travail, et à plus forte raison un licenciement peut-être qualifié de conflit du travail et que cela ne vise pas seulement les conflits collectifs.