Sécurité Privée FORUM - Le forum de référence (2006 - 2024)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Sécurité Privée FORUM - Le forum de référence (2006 - 2024)


 
AccueilPublicationsS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Répondre au sujet
 

 Ces violences qui pourrissent le quotidien

Aller en bas 
AuteurMessage
Administrateur
FONDATEUR
Administrateur


Masculin
Age : 52
Région : Rhône Alpes

Société : Education nationale
Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité

Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS
Date d'inscription : 02/09/2006
Nombre de messages : 24264

Ces violences qui pourrissent le quotidien Empty
MessageSujet: Ces violences qui pourrissent le quotidien   Ces violences qui pourrissent le quotidien Icon_minitimeMer 26 Nov 2008 - 18:17

Ces violences qui pourrissent le quotidien

1,7 million de Français victimes d'actes gratuits. Les centre-villes particulièrement concernés.

En matière de violence gratuite, le milieu familial est aussi dangereux que la voie publique. Photo DDM, Illustration.Une personne jeune, âgée d'une vingtaine d'années, locataire d'un appartement situé en « zone urbaine sensible » (ZUS) : voilà le grossier portrait de la victime de violences gratuites en France, tel qu'il a été brossé par l'Observatoire national de la Délinquance (OND).

En réalité, les agressions n'épargnent personne : près d'1,7 million de personnes (soit 5 % de la population) ont dit avoir été victimes de violences gratuites (hors vol et violences sexuelles) en 2007 et 2008. Bien loin des chiffres officiels habituellement avancés par les services de police et gendarmerie : seules 20 % des personnes ont déclaré avoir porté plainte.

Cette étude dresse un constat plutôt noir de la sécurité en France. Les hommes et femmes de 18 à 25 ans seraient ainsi les plus exposés. Les personnes âgées seraient les moins concernées. Les atteintes aux personnes âgées, dont celles commises avec violence, ont cependant augmenté de 35 % sur les dix premiers mois de l'année.

Près de la moitié des personnes interrogées (46 %) a été victime de violences au sein de la cellule familiale, les hommes déclarant, à 32,5 %, avoir été agressés dans le foyer, les femmes à plus de 60 %.

« L'auteur de violence est le conjoint, un ex-conjoint ou un membre de la famille pour la plupart des femmes », relève l'OND.

En matière de violences gratuites, « le milieu familial est aussi dangereux que la voie publique, puisque la moitié des violences sont commises dans la sphère familiale », note Christophe Soulez, un des responsables de l'OND.

Selon les enquêtes, « les femmes jeunes sont davantage victimes d'un membre de la famille contrairement aux hommes jeunes qui le sont d'un inconnu », a-t-il relevé.

Les personnes séparées ou divorcées déclarent plus souvent que les autres ces violences, de même que celles issues des familles monoparentales ou au chômage. Plus de 7 % des victimes de violences résident dans une « zone urbaine sensible (ZUS) » soit deux fois plus que dans les zones rurales.

--------------------------------------------------------------------------------

« Ils sont arrivés par derrière… »
Pourquoi cette sauvage agression ? Théo, 18 ans, ne comprend toujours pas. En plein cœur du dernier été, il a été agressé sans aucune raison. Il terminera sa nuit aux urgences. « C'était à Jean-Jaurès, à Toulouse, raconte-t-il. Vers 5 heures du matin. J'étais avec trois amis. Je n'ai pas eu le temps de réaliser. Ils sont arrivés derrière nous. Je n'ai rien compris. J'ai reçu un coup de béquille sur le crâne. Ils n'ont rien dit. Ils ont également frappé un ami avec une batte de base-ball. Puis ils sont partis en courant. »

Régulièrement, les sorties de discothèques ou les ruelles peu fréquentées sont régulièrement le théâtre d'agressions purement gratuites. La semaine dernière, un procès a réuni à Toulouse plusieurs protagonistes qui s'étaient battus place Wilson, à Toulouse, pour une cigarette refusée. L'un d'eux, auteur de deux coups de couteau, a été condamné à un an prison ferme.

Le déchaînement de violence dont a été victime Théo laisse les quatre copains sans voix. Ils ne sont pas du genre à créer les problèmes ou à se faire remarquer. Pas d'inimitiés connues. Aucun ennemi déclaré. Les quatre garçons sont « sans histoire ». Pour Théo, ce sera cinq points de suture sur le haut du crâne. Pour son copain également tabassé, il en faudra huit. « J'en garde aujourd'hui une cicatrice », dit Théo.

Toulouse ne les avait pas habitués à ça. « Non, je ne trouve pas que le centre ville soit dangereux », assure-t-il. Théo et ses amis ont été au mauvais endroit, au mauvais moment. « Pour moi, on ne peut pas dire que ça ait changé quelque chose. J'ai continué à sortir ; je n'ai pas ressenti de crainte particulière ; je n'ai pas modifié mes habitudes. »

Ses parents lui ont tout de même conseillé d'être prudent. Théo, lui, n'a pas digéré : « C'est vrai j'en garde quand même une certaine rage au fond de moi, parce que je n'ai pas compris pourquoi… Je n'avais jamais eu de problème avec personne, la soirée s'était bien déroulée. »

source : ladepeche.fr
Revenir en haut Aller en bas
http://www.fabricepierre-photographe.com
 
Ces violences qui pourrissent le quotidien
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» temoignages du quotidien
» MMA : entrainement quotidien de sean sherk
» Sécurité, open your bag : le quotidien d’un vigile au pied de la tour Eiffel par
» Vidéo. Des journalistes du "Petit Journal" et de "Quotidien" agressés au meeting
» Des dommages et intérêts pour non-respect du repos quotidien

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
Sécurité Privée FORUM - Le forum de référence (2006 - 2024) :: LES INFOS DE LA PROFESSION :: Les News du moment-
Répondre au sujetSauter vers: