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| Lacrymo, nunchaku... des violences condamnées | |
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Administrateur FONDATEUR
Age : 53 Région : Rhône Alpes
Société : Education nationale Emploi : Enseignant en BTS MOS, CAP AS & BAC PRO Métiers de la Sécurité
Formations : Formation de formateur via le CAFOC (Centre Académique de FOrmation Continue), Licence professionnelle sécurité des biens et des personnes, parcours prévention des risques professionnels et environnementaux, BTS MOS, BP ATPS Date d'inscription : 02/09/2006 Nombre de messages : 24309
| Sujet: Lacrymo, nunchaku... des violences condamnées Mer 2 Mai 2012 - 7:47 | |
| Lacrymo, nunchaku... des violences condamnées Agression d’un videur de discothèque, dispute à coups de nunchaku, assaut sur des gendarmes… Les violences étaient à l’ordre du jour du tribunal, lundi.
Tribunal correctionnel de Châteauroux
Les affaires de violences se sont enchaînées, devant le tribunal correctionnel, lundi. Toutes différentes. Mais avec un fil rouge : l'alcool.
> Videur agressé. Le 20 janvier, un Castelroussin de 23 ans se présente à la porte de la discothèque Le B52, à Châteauroux, avec un ami. L'agent de sécurité qui a déjà eu maille à partir avec celui-ci, lui refuse l'entrée. Et le repousse. Furieux, le client s'en retourne chez lui. Y prend une bombe de défense (1) et se représente devant la boîte de nuit, où il asperge le visage du videur de gaz lacrymogène. L'auteur est retrouvé, quatre jours plus tard, par les policiers, en possession de la fameuse arme. Il a été condamné par le tribunal à trois mois avec sursis, assortis d'un travail d'intérêt général de 70 heures et de 300 € de dommages-intérêts. > Ils résistent aux gendarmes. Un jeune couple comparaissait pour rébellion, outrage et violences contre cinq gendarmes. Les faits se déroulent au bar Le Blue Bayou, le 29 janvier. Vers 1 h du matin, le gérant peine à maîtriser un garçon de 19 ans, fortement alcoolisé. Les gendarmes interviennent mais l'individu résiste et se débat. Il insulte les gendarmes. Sa compagne, de 18 ans, se jette dans la mêlée. L'un des gendarmes doit faire crépiter son taser pour rétablir le calme. Il aura finalement fallu cinq fonctionnaires pour maîtriser le couple. « Je n'ai rien à dire. J'avais bu », déclare le jeune homme, à la barre. Les deux amoureux, inconnus de la justice jusqu'alors, en seront quittes pour 40 heures de travail d'intérêt général. > A coups de nunchaku ! Une dispute futile a failli virer au drame. Dans la nuit du 21 au 22 janvier, un homme se présente au domicile de son ex-collègue, à Châteauroux, pour y récupérer son cerf-volant. Celui-ci, qui a déjà quelques verres dans le gosier, lui réclame alors 20 € pour sa réparation. Le propriétaire de l'appareil s'énerve, se met à porter des coups. Pour se défendre, l'autre se saisit alors d'un nunchaku (2). Mais à peine le temps de frapper, que son adversaire se saisit de l'arme et lui assène deux coups violents. Résultat : deux fractures à la main droite et une plaie du cuir chevelu sur 5 cm. Le tribunal a condamné le détenteur cette arme de 6e catégorie à 250 € d'amende et à 1 € symbolique de dommages-intérêts. Quant à son agresseur, il écope de trois mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Il devra verser à sa victime – toujours en arrêt maladie – 1.000 € de dommages-intérêts, à titre de provision. L'affaire est renvoyée sur intérêts civils au 14 septembre. > Concubin violent. La dernière affaire concerne des violences conjugales. Le 24 janvier, une dispute éclate au domicile d'un Blancois. Alcoolisé, celui-ci casse la table de la salle à manger, attrape sa compagne par un bras et lui donne deux paires de gifles. Apeurée, celle-ci se réfugie chez les voisins, avec ses deux enfants. Sur place, les gendarmes constatent que l'appartement est totalement dévasté. « Ce n'était pas voulu, c'était à cause de l'alcool », se défend le prévenu. « L'alcool n'est pas une excuse. Cela peut même être un facteur aggravant », rappelle la présidente. Pour Me Hemery, avocat de la partie civile, « cette soirée a été le point d'orgue d'une situation de violences verbales ». Le concubin violent a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, avec l'obligation de suivre des soins et d'indemniser la victime. A hauteur de 800 €
(1) Une arme de sixième catégorie, interdite, car considérée comme dangereuse pour la sécurité publique. (2) Arme japonaise constituée de deux bâtons reliés entre eux par une chaîne ou une corde.
source : la nouvelle republique | |
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